Puisqu'on demande notre avis, je fais partie de ceux qui trouvent qu'Alain est comme le gui qui pousse sur un arbre, je me permets de citer cette rubrique de Wikipédia.
"Là où il est surabondant, ce qui semble assez rare, le gui est considéré comme un fléau par les populiculteurs et les arboriculteurs, car sa présence provoque alors un affaiblissement significatif de l'arbre-hôte, et il ralentit sa croissance et diminue la qualité du bois par ses suçoirs (on parle de bois guité), ainsi que la production fruitière dans le cas des pommiers. Au point de fixation du gui, il se produit souvent un renflement de la branche hôte, puis progressivement un affaiblissement mesurable de la partie située au-delà de ce point, partie qui finit parfois par se dessécher. Il est parfois difficile de savoir si c'est l'affaiblissement de l'arbre qui a favorisé les attaques de champignons et d'insectes ou si le gui a profité d'arbres âgés ou affaiblis. Les monocultures équiennes ou les alignements semblent aussi faciliter la diffusion des graines par les oiseaux.
La seule lutte efficace contre le gui consiste à couper la touffe, mais cela n'est généralement pas suffisant car tant qu'on n'a pas extirpé les cordons corticaux, ceux-ci peuvent émettre des bourgeons adventifs capables de créer de nouvelles touffes. Il faut donc tailler les branches assez largement avant le point de fixation, mais cela n'est pas faisable si le gui est implanté sur une branche importante.
Aucun produit chimique n'existe actuellement pour contrôler le gui sans nuire à la plante hôte. La destruction chimique, notamment par l'injection dans le tronc de l'hôte d'herbicides systémiques, qui sont véhiculés par la sève, fait l'objet de recherches.
La prévention, par la sélection de cultivars naturellement résistants, est une autre voie de recherche.
En France, le gui figure sur une liste d'organismes dits « nuisibles » dont la destruction peut être rendue localement et temporairement obligatoire par arrêté préfectoral."
