Demst a écrit:George Abitbol a écrit:T'aimerais pas être au milieu ? Ben qu'est-ce que tu fous là ?
parce que tu t'es apparenté à un basketteur de 2 m pas content qui distribue des pains à tour de bras ?...
Tu serais plus une petite mouche qui agace quand tu veux faire une sieste mon ptit gars.
PS : t'en es où avec tes cours de philo ?
Salut, bande de nazes.
Non Demst, je m'apparente plutôt au supporter qui vient voir le match juste pour balancer des canettes dans la gueule des joueurs
Sinon, avec mes cours de philo, puisque tu me le demandes, j'en suis là :
CHAPITRE PREMIER
Du schématisme des concepts purs de l'entendement
Dans toute subsomption d'un objet sous un concept la représentation du premier doit être homogène à celle du second, c'est-à-dire que le concept doit renfermer ce qui est représenté dans l'objet à y subsumer. C'est en effet ce que l'on exprime en disant qu'un objet est renfermé dans un concept. Ainsi le concept empirique d'une assiette a quelque chose d'homogène avec le concept purement géométrique d'un cercle, puisque la forme ronde qui est pensée dans le premier est perceptible dans le second.
Or les concepts purs de l'entendement comparés aux intuitions empiriques (ou même en général sensibles), sont tout à fait hétérogènes, et ne sauraient jamais se trouver dans quelque intuition. Comment donc la subsomption de ces intuitions sous ces concepts et par conséquent l' application des catégories aux phénomènes est-elle possible, puisque personne ne saurait dire que telle catégorie, par exemple la causalité, peut être perçue par les sens et qu'elle est renfermée dans le phénomène ? C'est cette question si naturelle et si importante qui fait qu'une doctrine transcendantale du jugement est nécessaire pour expliquer comment des concepts purs de l'entendement peuvent s'appliquer en générai à des phénomènes. Dans toutes les autres sciences, où les concepts par lesquels l'objet est pensé d'une manière générale ne sont pas si essentiellement différents de ceux qui représentent cet objet in concreto tel qu'il est donné, il n'est besoin d'aucune explication particulière touchant l'application des premiers aux derniers.
Or il est évident qu'il doit y avoir un troisième terme qui soit homogène, d'un côté, à la catégorie, et de l'autre, au phénomène, et qui rende possible l'application de la première au second. Cette représentation intermédiaire doit être pure (sans aucun élément empirique), et pourtant il faut qu'elle soit d'un côté intellectuelle, et de l'autre, sensible. Tel est le schème transcendantal.
Le concept de l'entendement contient l'unité synthéthique pure de la diversité en général. Le temps, comme condition formelle des diverses représentations du sens interne, et par conséquent de leur liaison, contient une diversité représentée a priori dans l'intuition pure. Or une détermination transcendantale du temps est homogène à la catégorie (qui en constitue l'unité), en tant qu'elle est universelle et qu'elle repose sur une règle a priori. Mais d'un autre côté elle est homogène au phénomène, en ce sens que le temps est impliqué dans chacune des représentations empiriques de la diversité. L'application de la catégorie à des phénomènes sera donc possible au moyen de la détermination transcendentale du temps ; c'est cette détermination qui, comme schème des concepts de l'entendement, sert à opérer la subsomption des phénomènes sous la catégorie.
Alors foutez-moi la paix, sinon je vous balance l'intégrale ! Merde !
