Il est interessant ce post.
Déjà des musiciens comme Django Reinhardt, on en a un par siècle comme on dit. Il est quasi "explorable" à l'infini. Comme je regrette de ne pas m'être penché sur cette musique plus tôt.
Si la mode du Jazz manouche retombe, on peut le regretter pour ceux qui veulent en vivre et pour
les Luthiers de la nouvelle génération. Tout effet de mode rencontre une baisse par "surdose".
Et comme la surdose entraîne des dérives, récupérations bon marché ou des fourre tout comme ça a été dit ici on peut se réjouir d'une confidentialité retrouvée.
Maintenant Scophil qu'est ce qui te fait dire que le vent en poupe de ce style ou du jazz est en recul,
tu ne dis rien là dessus.
On ne peut pas dire qu'on n' est jamais été en grande programmation de Jazz en général sur les medias, en Europe en tous cas. C'est une musique complexe qui demande un peu d'éducation musicale et on sait bien que l'éducation tout court n'est pas le programme des grands médias si ça ne fait pas audience ou pognon. Quelques grands, parce qu'ils ont pignon sur rue, tard le soir... c'est tout.
ina tu dis un peu que la musique de Django est morte avec lui dans un sens tu as raison si on considère que son œuvre s'est arrêtée le jour de sa mort, mais comme tu dis elle est toujours vivante. Donc communément on dit, Django est mort mais pas sa musique.
Comme les théories d' Einstein ça, qui bouleversent encore notre monde d'aujourd'hui.
Les grands hommes marquent l'histoire.
Harry Cotta>
Comme le showbiz sait bien le faire, il a réussi à s'en emparer au bon moment pour en faire du profit. De toute façon, la majorité des gens ne vont retenir que Nuages de Django, Comme un Manouche sans guitare de Dutronc ou San Severino. Au même titre que lorsque l'on parle de Sydney Bechet, c'est Petite fleurs qui arrive en premier et si on leur demande de quoi, il jouait : de la clarinette alors que son premier instrument était le saxophone soprano.
A fond... ça m'a toujours choqué, la collusion de Bireli et Dutronc.
Parce que s'il y en a un qui s'est approché de certains moments de grace
c'est quand même bien ce Lagrène malgré tout ce qu'on peut lui reprocher.
Pas vrai Benjazz ? Il faut pas avoir la mémoire auditive trop courte.
Il a été et est toujours un tremplin Majeur de l'actualisation de la musique
de Django ces dix dernières années.
Et puis, maintenant, ben ca va vivre sa vie tranquille, avec tjrs un public qui sera tjrs de "passionnés", en quelle quantité? ben..."laisses tomber la neige y, ont sortiras demain".
Ben oui dani.
mais aujourd'hui ( ça n'engage que moi ) j'ai l'impression que petit a petit on garde juste la forme ( guitares, pompes... ) et qu'on adapte de plus en plus le fond a l'époque , ce qui est normal, si Django était encore parmis nous il ne jouerai sans doute pas des airs des années 40. L'evolution est normale. Bireli en est le parfait exemple, il a été chercher d'autres choses plus contemporaines et les a ramené dans la musique de Django, et on voit de plus en plus de guitaristes se réclamant de lui et s'ouvrant volontier a un jazz moins européen
Oui Hungaria ou des américains, entre autres, qui reluquent sur le Jazz "Manouche ou Français".
Moi j'compose dans le style, produisez-moi !

J'avoue, et le problème vient aussi des auditeurs je pense, cette musique est jouée sans une grande démarche artistique innovante, mais c'est un des rares styles à travailler son esthétique de façon jusqu'au-boutiste, c'est aujourd'hui au premier plan alors qu'il y a pas 10 ans ça restait une musique ''à l'arrache'' .
C'est ptet ce côté moins spontané que les gens aiment moins?
Dur d'innover dans ce style sans s'en écarter irrémédiablement, pas infaisable mais dur...
Le problème vient toujours des auditeurs, même si elle est enjouée ce n'est pas une musique accessible pour en saisir toutes les subtilités Sans s' y plonger un peu; la masse des gens écoutent la musique dans le brouillard, je veux dire avec une oreille globale;
ceux qui sont initiés ou éclairés comme toi et d'autres ne s'en rendent plus vraiment compte.
je ne sais pas s'il y a dix ans, elle était à l'arrache, j'imagine moi que depuis Django il y a toujours eu de magnifiques interprètes et créatifs dans cette musique et qu'aujourd'hui il existe de fabuleux inconnus manouches ou pas.
La notion de spontané dans la compo....
ben si on a composé de façon spontané le résultat est spontané;
si on a composé dans la prise de chou le résultat est prise de chou quoi...
Pour moi, maintenant, il n'existe pas de style, il n'existe que des musiciens. Ce qu'on nomme "style", c'est la vague initiée par de grands musiciens. Je sais pas pour vous, mais beaucoup de musiciens que j'estime "grands" m'ont d'abords laissés froid. Maintenant j'attribue cette froideur a "l'inconnu". Il faut apprendre a connaitre les grands musiciens.
Suis assez d'accord avec toi sauf que je trouve que Django
il laisse pas froid: dés le départ...Il parle à l'enfant en nous.
Enfin moi j'ai aimé tout de suite, même si je n'y comprenait rien intellectuellement.
JSergent> Le jazz actuel qui, il faut l'admettre, emmerde royalement bon nombre de personnes par son élitisme ...
Il est pas emmerdant par son élitisme , car c'est une musique difficile de toutes façons.
Mais parce qu'il peut être emmerdant quand il ne raconte rien.
pascal > "Moignard, c'est de la bombe mais il manque un truc". C'est un avis redoutable de dire : "il manque un truc"... mais qu'est-ce qui manque à beaucoup et que devait avoir Django ? l'innocence, l'absence de calcul... encore plus qu'un truc.
Olivier 17> je suis malade ... j'ai la Djangologite ...
c'est incurable; on vit avec, on meurt avec.
Eh oui... c' est un phénomène, ce mec qui nous réunit ici.
@+