Deux suggestions :
1. "2006, une déambulation jazz dans les rues de Pigalle"


Avant que les zazous et la jeunesse swing ne s'engouffrent dans les caveaux de Saint-Germain-des-Près, Pigalle a été la place forte du jazz à Paris durant l'entre-deux-guerres.
Le Moulin Rouge accueillait jusqu'à trois orchestres par soir, Stéphane Grappelli a débuté dans les cours du quartier, Django Reinhardt jouait régulièrement à la Boîte à Matelot, rue Fontaine...C'est rue Chaptal que le Hot Club de France a élu domicile à la fin des années 30... Et Louis Armstrong a vécu quelques temps rue de la Tour d'Auvergne.
En février 2006, Sébastien Vidal et le regretté guitariste Patrick Saussois partaient en pélerinage à travers le quartier.
2. "2006, Jazz sur les Champs-Elysées"

Pigalle, durant l'entre-deux-guerres, Saint-Germain après la Libération... N'oublions pas les Champs-Elysées.
En février 2006, on finissait notre tour de l'histoire du jazz à Paris, en explorant la "plus belle avenue du monde" et ses environs, en compagnie du saxophoniste Jean-Louis Chautemps, au micro de Laurent Sapir... Et si peu de traces subsistent de ce passé plein de swing, des choses importantes se sont déroulées dans le quartier des Champs. A commencer par l'enregistrement de la bande-originale d'Ascenseur pour l'Echafaud par Miles Davis, en décembre 1957, au Poste Parisien.
Pendant dix ans, à partir de 1958, le 8e arrondissement a aussi vu défiler toute la planète jazz de l'époque, au 27 rue d'Artois où se trouvait le Blue Note.
Notre guide, Jean-Louis Chautemps, y a même remplacé au pied levé, Ben Webster après une dispute de ce dernier avec Mal Waldron.
N'oublions pas enfin, la proximité des Champs-Elysées avec Pleyel, Gaveau.