PSG pouahhhhhhhh
Marseille ou Nantes, allez Nantes, tu verras la Beaujoire c'est sympa, un stade sans embrouilles
Jean Du Voyage a écrit:A tout seigneur on doit, dit-on, tous les honneurs
Et c'est pour cela que je gardai la primeur
A l'immense Linlin, que je tiens en mon cœur.
Mais il n'est pas le seul a nourrir la rancœur :
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Il est, delà du Rhin, une autre créature
Que je croisai au loin, lors de mes aventures.
Son nom ? Il en a plein ! (Quelle imagination !)
Il se voulait frappé d'une persécution
Et pavanait, drapé des oripeaux de Sion
D'ou dépassait, infâme, un morceau de son fion.
C'était un charlatan, un escroc infernal
Tantot nommé Nathan, tantôt surnommé Natzl
Ou tantôt Soidafer, quel nom original !
Et j'en oublie des tas, la liste est colossale.
Il s'inventait des vies, des enfants, des amis
Invectivait au choix celui-là, celui-ci.
Il prétendait jouer comme Paganini
Du violon, et puis de la guitare aussi.
Mais cela n'est pas tout, car cet olibrius
Prétendait avoir, là, dans la Chope des Puces
Découvert l'infectieux jazz, pire qu'un virus
A l'âge ou il avait encore son prépuce !
Il pérorait sans cesse mais nul ne l'entendit
Jamais faire autre chose qu'une espèce de bruit.
Il avait, disait-il, connu tous les Sinti
Qui résidaient aux abords de la Teutonie
Et il parlait, parlait, insultait, insinuait,
Comportement sinistre, caractère soupe-au-lait :
" Ce que tu ne sais pas, idiot, je le connais !
Tu n'es qu'un mécréant, moi je suis vrai de vrai !
Ce que tu joues si mal, Moi, je joue d'un seul doigt
Et si tu dis "Hallal", j'appelle la Licra !
De ton propos banal je fais une Fatwa
Je te dénoncerai, suppôt du Hezbollah!"
Ah, ce qu'il balançait, en messages privés !
"Untel m'a dit ceci, l'autre m'a insulté
Et encore celui-ci, hier, m'a menacé !"
Chaque jour lui venait une vilaine idée.
Il faut le reconnaitre, notre homme est un malin
(sans commune mesure avec le pauvre Alain)
Il tutoie Betelgeuze du coucher au matin
L'œil dans un téléscope, et le chibre à la main.
Mais science sans conscience, est dégénérescence
Et plus que ses lumières, recherchons son absence.
Ô mon pauvre Nathan, que n'as tu de l'enfance
Gardé la gentillesse et chéri l'insouciance ?
Et que n'as tu, au lieu d'exceller au trollage
Occupé tes vieux jours a des jeux de ton âge
Plutôt que te complaire en de vils commérages ?
Tu te prétends heureux, las, tu mourras de rage.
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