Le détournement de titre / expressions a dû être un passe temps des musiciens depuis toujours j’imagine. Et ça continue.
Baise à chaud moussmé Pour ce contexte de l’occupation, je ne sais pas qui à lancé l’affaire, la nécessité de l’époque faisant loi, y a plus eu qu’à “détourner” ce détournement pour contourner l’interdiction ?(oulah ça tourne). Ou bien cette tradition de détournement a pris sa source là ? Mystère et boules de gomme fur mich.
Quelques exemples de détournement pour le fun de noms de standards, cf “l’argot des musiciens” co-écrit par Didier Roussin, (super l’entretien Roussin - Privat dans le docu posté ailleurs), et illustré par Robert Crumb. Au fait, pour les aoutiens panameens, expo Robert Crumb au musee d’art moderne jusqu’au 19 Aout
http://www.actuabd.com/Celebration-de-Crumb-au-Musee-d , mais trop tard pour y voir les primduf’
Vous trouverez bien (certains bien coton / capillotractés):
Le pénis d’Yvonne
chuis d’ssous
c’t arbuste
il aimait l’automne
les ovaires à Raimbaud
Mon allemand de Saint-Jean
Sodomise les
Ta queue traine
Tous les slips à Popaul
Pas un centime au Talmud
Pédéraste et Médisance (pour les classicos)
Voire même détournement françaoui / françaoui, comme quoi c’est un sport:
Je reviens te faire chier (pour je reviens te chercher de Bécaud)
Quelques expressions, toujours tiré du même bouquin:
"essuyer le meuble"
employé dans les circuits musette dans les années 30 / 40, epoque ou le role du guitariste se bornait à accompagner les accordéonistes (
y a eu au moins une exception
)"jouer ouh-bah-ouh"
attribué à Laro Sollero: pour un guitariste, jouer sans obligatoirement attaquer toutes les notes, en plaçant beaucoup de liaisons
"jouer papa-maman" (toujours attribué à Laro Sollero):
attaquer toutes les notes
"avoir l’archet palpeur":
dans les cabarets russes, le violoniste taquine avec insistance... et avec l’archet le larfeuille bien au chaud dans le veston du client pas assez généreux...