Salut à tous
J’aimerai avoir votre avis sur cette réflexion qui concerne plus la façon d’organiser votre pensée pendant l’improvisation que l’harmonie elle-même.
Pour illustrer mon propos, partons d’un morceau dans une tonalité connue, Sol Majeur par exemple.
Le moyen plus simple pour créer un mouvement de tension et de résolution, est d’utiliser une cadence V-> I et donc jouer D7 -> GM
Jusque là rien de bien nouveau …
Or, au sein de cette tonalité de GM, on peut également utiliser le système des substituions diatoniques et jouer Bm ou Em en lieu et place du GM. Toujours rien de bien nouveau …
Pour « appeler » ces degrés substitués de GM, on peut utiliser le même procédé V->I que précédemment, mais dans un genre de « tonalité locale » (que certains appellent dominante secondaire, je crois)
Pour « appeler » le Bm, on passera par donc par F#7 et par B7 pour « appeler » le Em.
Si mon raisonnement est bon, on peut, pour faire entendre une progression V->I dans la tonalité de GM, jouer :
D7, F#7 ou B7 pour les V (ou équivalents) (B7 = D7 avec 9b et 13) (F#7 = D7 avec 5+ 9b et 13)
GM, Bm, ou Em pour les I (ou équivalents)
Ma question est :
Vous arrive-t-il de penser directement à ce tour de passe-passe pour faire entendre des notes de couleur sur la dominante ???
En plus clair, vous arrive t il de penser directement F#7 ou B7 lorsque vous improvisez en tonalité de GM ???????