Mitch,
on bloque, on emmerde le monde, on mobilise la base dans le public pour que le privé suive et après quand les chefs syndicalistes ont bien montré qu'ils étaient énervés ils s'arrêtent avant les vacances
Emmerder le monde hein... c'est ça ?

N'emmerdons pas le "monde" (le monde c'est qui Mitch ?) et laissons les nous crever... ces omnipotents cumulant mandats et avantages et affaires cachées et "connivantes" n'ont aucune limite, quand ils ont bouffés les plus petits (dont tu fais partie certainement sans en être vraiment conscient) ils se bouffent entre eux... eh ouais... c'est comme ça.
Les vacances comme tu dis, sais tu à qui on les doit ?
Sache que le syndicat n'est pas un business et qu'à part quelques trop rares permanents payés même pas sur la base de leur salaires, ce ne sont que des adhérents et des militants. Si tu veux parler de business tourne un coup tes yeux à 180° et là (si tu ouvres tes yeux vraiment) tu vas être effrayé ptit gars

(la mauvaise foi ne t'étouffe guère mon gaillard)
Ni de gauche ni de droite toi ? En tous cas tu es un furieux anti syndicaliste.
et ceux qui ont fait les bloquages dans le privé eux ils sont dans la merde car ils sont suivi le mouvement pour des clopinettes !!
Alors la base est toute grisée de ce sentiment de révolution, de communiquer entre délégations, de metytre des rapports sur des forums avec bien sûr des revendications légitimes pour beaucoup mais moi je me demande Benjazz...
Le privé manifeste car il est concerné comme les autres, la surdité appelle la surdité, on ne fait jamais entendre sa voix pour des clopinettes, c'est un des rares droits qui nous restent (et encore...ils aimeraient bien nous retirer ça aussi (ces f... de... p...) Ça te fait peur le mot de révolution ? moi pas...
En musique aussi il y a des révolutions , (Django reinhardt en a fait une à lui tout seul, ça t'emmerde ?)
Le mot Révolution dit qu'on aimerait que de sales choses pour les gens soient révolues.Après tu peux y mettre tout le négatif que tu veux, freiner de tous tes canapés et de tes cosmétiques...pas grave ça... au final tu sera content de profiter du changement qu'auront apportés ceux que tu conspues aujourd'hui...

c'est ça la France aussi.
pourquoi les grosses manifs n'ont pas commencées AVANT que la loi soient votée ?!!
Parce que justement les syndicats c'est pas un business mon pote, les gens sont mûrs quand ils sont mûrs, souvent quand ils ont déjà le nez dans la merde... on attend des gens comme toi dans les syndicats pour nous aider à anticiper les choses, merci d'avance Mitch.
Comment veux-tu que les gens prennent çà au sérieux au bout du compte ?
Toi tu t'en fous de ce que pense les autres pays de la France ? Tu es bien un français typique, moi qui ne le suis qu'à moitié je te le dis on se fout de notre gueule car on est toujours en grève et au final vit-on mieux que les autres ? Que les 3/4 de la planète oui, que les autres pays de notre niveau pas sûr...
Les syndicats c'est les gens... alors encore une fois ne les met pas en dehors systématiquement parce que toi tu en en dehors... tu/ vous/ n'êtes pas "les gens" les gens c'est une chose qu'on ne peut pas s'approprier pour appuyer ses thèses... il y a des gens et pas une personne identique. Comprends tu ça Mitch (les syndicalistes ont au moins compris ça , eux)
D'autre part, ce qui se fait de pire ailleurs, en effet n'est pas une référence pour une lutte.*
Et se comparer à ce qu'il y a de pire ne fait grandir personne et surtout pas ceux qui en chient le plus.
La simple arithmétique suffit pour comprendre ça. Ce qui est sûr c'est que le plus grand nombre vit très mal et pour certains on peut même plus appeler ça vivre. Un vieux isolé avec 600 € par mois un loyer, ses soins et sa bouffe à payer ça s'appelle une
HONTE dans une soi-disant démocratie > c'est assez clair ça
Une manif pour la santé publique, l'éducation, contre Sarko et les dérives magouillifères, populistes, racistes à outrance, les banques a qui ont prête des millions alors qu'un voleur de bagnole va en tole, là je te suivrai.
Le problème c'est que tu ne suis rien... tu suis au conditionnel.
36 et compagnie..... (quel mépris)
Mais là, une réforme inévitable que personne n'a eu le courage de faire de puis 25 ans, des syndicats qui peinent à démarrer le mouvement pour se dégonfler au début des vacances avec des fonctionnaires qui font une grève préventive pour dans 8 ans (ou genre le chauffeur ratp avec 2300 € nets de retraite !!..) et des jeunes embrigadés
Excuse moi mais çà c'est la France des râleurs professionnels. Cà c'est conformiste.
D'ailleurs Sncf et Ratp ont fait light car sinon je pense qu'ils se seraient faits lyncher par le populo (çà a commencé à arriver l'an dernier), quand on voit çà par exemple :
C'est pas une réforme c'est un pillage il y a cent fois de quoi payer ça, à l'image du coup de main aux
banques dont précisément ces rapaces veulent se rembourser sur la gueule de ceux qui nourrissent déjà ses banques (dont la plupart des petits c... de droite).... bande de tarés va....

Les
Les syndicats ne posent pas les termes dégonflés pas dégonflés, c'est beaucoup plus sérieux que ça le syndicalisme monsieur Mitch et si vouloir penser à son avenir s'est être embrigadé, t'es encore pire idiot et égoïste que tu en à l'air... t'as peut être pas de gosses... ché pô.
Mais ta formule "
pour une retraite qu'ils auront dans 40 ans sans savoir même si on sera tous encore sur cette terre...
Elle est tellement Sarkosyste Mitch... en vérité
"Aprés nous le déluge" en somme.

c'est pitoyable.
PETIT SUPPLÉMENT ÉDUCATIF :
Cher Mitch, comme tu me fatigues un peu, pas que toi, je vais te mettre un peu les points sur les I gentiment
si tu es capable de lire au lieu de survoler, ce qui ne semble pas ton fort... et de faire honnêtement le lien avec certaines justices dont tu profites dans ta petite vie quotidienne que tu penses exister depuis le nuit des temps >>>>
Parlons un peu de ce que tu appelles le "business" des syndicats (sans avoir jamais foutu les pied dans une bourse syndicale, ça c'est déjà clair:
1892 - Interdiction du travail de nuit des femmes.
1906 - Repos obligatoire de 24 heures hebdomadaires.
1910 - Loi sur les retraites ouvrières et paysannes.
1919 - Limitation de la journée de travail à 8 heures (et la semaine à 48 heures), Loi sur les conventions collectives (sans réel effet avant 1936).
1930 - Mise en place des assurances sociales.
1932 - Mise en place des allocations familiales.
1936 - Augmentation générale importante des salaires - Mise en place des "délégués ouvriers" dans les entreprises de plus de 10 ouvriers - Loi sur les 40 heures hebdomadaires - Loi sur les congés payés (deux semaines) - Loi sur les conventions collectives.
1945-1947 - Au nombre des acquis durables de la Libération figurent les nationalisations de grandes entreprises et la participation des salariés à leur gestion - les comités d'entreprise - mise en place de la Sécurité sociale - statut de la fonction publique - grille des salaires - inscription du droit de grève dans le préambule de la constitution.
1950 - Création du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti).
1956 - Adoption de la troisième semaine de congés payés - fond de solidarité pour les "vieux travailleurs" - réduction partielle des abattements de zone sur les salaires.
1958 - Création des ASSEDIC.
1968 - Extension de la 4ème semaine de congés payés (adoptée le 2 mai, avant les mouvements de grève) - loi reconnaissant la section syndicale d'entreprise - augmentation du SMIG de 35 % - augmentation des salaires de 15 à 20 % parfois plus - échelle mobile des salaires dans de nombreuses branches - retour progressif aux 40 heures hebdomadaires abandonnées après la guerre.
1971 - Loi sur le paiement mensuel des salaires - accords syndicats-patronat, puis loi sur la formation professionnelle continue.
1974 - Décret sur les CHS (Comité d'Hygiène et de Sécurité) - accord interprofessionnel, instituant l'indemnisation du chômage à 90 % en cas de licenciement économique.
1975 - Loi sur le contrôle des licenciements économiques.
1979 - Loi délimitant les contrats à durée déterminée.
1982 - Réduction de la durée légale du travail à 39 heures - institution de la cinquième semaine de congés payés -abaissement de l'âge de la retraite à 60 ans - extension des droits syndicaux, création du droit d'expression des salariés - création des CHSCT (Comités d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail).
A partir de 1985 : Avec l'assaut sur la flexibilité du travail notamment, des efforts considérables sont déployés par le patronat et le pouvoir politique. Ils remettent en cause, soit par voie législative, soit par voie contractuelle, la plupart des acquis sociaux (la loi quinquennale de 1993 et les remises en cause des différents éléments de la protection sociale constituent des pièces maîtresses de l'offensive). L'action syndicale doit s'efforcer de conjuguer l'action défensive contre la remise en cause des garanties collectives et l'obtention de nouveaux acquis.
A partir de janvier 2000 : Grâce au soutien à tous les partis réactionnaires des forces de gauche et à l'abandon de la lutte des classes au nom du "tous ensemble", la déréglementation est mise en place par voie réglementaire. La loi Aubry des 35 heures permet la casse programmé du code du travail et des conventions collectives nationales, et ainsi de la quasi-totalité des acquis sociaux arraché au grand capital. Actuellement avec la mise en place probable de la loi sur les 35 heures dans la fonction publique, nous assistons à la casse des statuts de la fonction publique. En attendant de nouveaux lendemains qui déchantent.Des emmerdeurs hein.....
Maintenant j'arrête là.
Tcha...bonne branlette.