L'inévitable est arrivé (et ça même près de moi):
Lien vers la vidéo
Bireli et Joscho sur scène ensemble, filmé durant leur troisième et dernier concert en Allemagne.
Un répertoire Django et standards (oui, Made in France, quel standard déjà), parfois des reprise populaires (ici dans la video et comme "Isn't she lovely" entre autres).
Joscho, cette fois-ci que de musique, pas de compétition, toujours encore tueur et entertainer entre les pièces de musique, même pendant.
Bireli, l'institution vivante, le géant incontournable, sur une guitare nylon et plein d'humour (sauf qu'il se plaignait du son - bon, il n'y avait pas de technicien...), un rocher dans la surf de Joscho - il ne se laissait pas tirer dans une compétition, rien a prouver, que d'amour musicale et de respect. Il appèllait Joscho un surhumain.
Le bassiste Volker Kamp sur contrebasse et parfois aussi en bass éléctrique à six cordes. Il tenait la route entre les deux à leur hauteur, sans faire le clown. Quel accompagnateur merveilleux, ainsi que soliste!
Une entente musicale qui respirait sans perdre la concentration, ni l'humour, ni la force extraterrestre. Des phrases individuelles de l'un ou de l'autre répondues par les co-musiciens.
J'étais devant Joscho et je ne pouvait pas croire ce qui m'arrivait. Quelle bonne chance d'être à la bonne place au bonne moment. Tout cela demande après un DVD. Malheureusement c'était le dernier des trois concerts qu'ils ont offert en Allemagne. Mais Joscho annonçait de vouloir reprendre cette initiative. Je me suis demandé avant le concert comment il agiterait sur scène. Et ben, moins des plans préfabriqués, la musique pure, un niveau qui défend sa réputation de guiariste le plus propre, un échange avec Bireli comme on ne pouvait pas espérer plus.
Et Bireli? Cool, musicale, le chef de harmonie musicale sans être chef, il laissait le jeune prendre les rênes et assurait grave en rejoussant dans la musique de Joscho.
Une nuit à en mourir de joie!!!
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