Le dénouement? dans quatorze épisodes ... non c'est tout de suite
Alors, l'officier m'explique les faits, comme quoi il a été commis une suite d'infractions avec l'énorme 4X4 de Jean Guy (mon gendre) que je ne manque pas d'enguirlander comme il se doit devant les bleus, les voisins, ma fille en pleurs jurant sur tous les saints que son mari n'a rien fait patati patata, interieurement je jubile, et l'autre qui veut appeler ses avocats qui menace les lardus de les faire muter dans les cités à faire la circulation , qu'il s'agit d'une erreur... quelle crise de rire; Je lui propose de le rejoindre au comico après leur départ (j'ai une réputation à préserver auprès du voisinage) quand je vous disait qu'il était con , il n'était pas obligé de faire tout ce rafus.
Direction le 36 pour ceux qui connaissent déjà, pour les autres, c'est La maison poulaga.
Une fois sur place, mon gendre est démonté, il ne gueule plus, il est doux comme un agneau, il est menotté au banc dans le couloir.Je lui confirme avoir appelé mes avocats ( ce que je n'ai pas fait, enfoiré je vais t'apprendre à baiser ma fille sous mon propre toit)
et selon les dires des maitres, ça se présente mal pour lui. C'était bien sa voiture et elle n'a pas été déclarée volée... Bref je l'embrouille, son malheur faisant mon bonheur, je me delecte...les heures passent ... Je sors griller une cibiche, puis deux, puis trois... Je vois passer des légendes du club, des anciens surtout, un tel pour exhibitionisme, pensez bien, un costume en fourrure intégral sauf sur les parties génitales , une autre maquillée comme une voiture volée, qu'il ont ramassée Porte de la Chapelle, elle faisait du gringue aux passants.Un autre aurait provoqué une bagarre dans un bar de la banlieue sud et aurait tenté de sodomiser le serveur avec un manche à balai, un autre encore pour trafic de tisanes bio, de passage à paris, il aurait des antennes jusqu'au indes...
Quand je remonte, Jean guy est toujours là, sur son banc, tenant compagnie au radiateur
C'est là que je me souviens avoir un jeu de clé pour menottes dans ma poche (vous devez connaitre, avec de la fourrure rose autour des poignets là, mais si voyons, faites pas les innocents...
Jean guy, lui dis-je ils n'ont pas la preuve de ta culpabilité et si tu t'étais comporté plus dignement, tu aurais eu droit à des excuses de la part même du commissaire, mais là ils veulent t'apprendre l'humilité alors dès que je t'aurais enlevé les bracelets sors directement sans faire d'histoire sinon ils trouveront forcément quelque chose pour t'inquiéter, je lui montre la petite clé, il accepte, je l'ouvre, il file discrètement (quel con, ma fille mérite mieux)
je le laisse passer devant, on ne sais jamais des fois qu'il se fasse repérer, alors que j'étais presque sorti quand j'entends derrière moi :
-"'.EST .UI! EST .UI! A..E.EZ .E!!!" zorro l'étudiant me montre du doigt. Mon coup de canne a fait effet sur sa bouche, j'aurais du frapper plus fort entre les deux oreilles.
Feignant un malaise je m'écroule sur lui en lui enfonçant mon coude dans les flottantes ce qui devrait le calmer quelques temps mais je suis pris et on m'envoie en cellule zobi!
Je passe mon coup de téléphone à couscous express qui nous livre un plat du même nom dans les bureaux des inspecteurs reconnaissants (merde j'aurais pu faire mieux des sushis frelatés par exemple, je met ça sur le compte de la fatigue).
L'ambiance change les fonctionnaires s'affairent, le préfet a décidé de faire une visite surprise et en passant devant la cage me reconnait, il s'arrête, je le salue (je vous avais déjà parlé de mon métier avant la retraite non? )ben le préfet était un client, il me fait libérer ,nous buvons un café, je lui fait connaitre l'histoire, nous rions à gorges déployées et fera classer l'affaire sans suite de peur que ses histoire de pratiques sexuelles anales ne soit publiées .
La moralité de l'histoire? y'en a pas et c'est très bien comme ça
