.......et pis boris, il est jaloux....compo
par Le vieux » 06 Mai 2009 21:01
Cool ! 
.......................................................................................
Bon, pour ceux qui prendraient en route, Yann-chien-de-prairie et Not-totally-mad-black-crow-Alex reviennent d'une balade à cheval.
...........................................................................................
Les deux cavaliers débouchèrent au pas dans le village de tentes et se dirigèrent vers le foyer central.
Là, ils confièrent leurs chevaux à Renée-née-dans-le-halo-du-soleil qui semblait les attendre, et marchèrent lentement vers une sorte de grand fauteuil en bois décoré de plumes, …… où avait été installé le Pfeuh.
Le jour diminuait, seulement alimenté par la clarté rougeoyante d’un soleil en bout de course.
Soudainement, une sorte de tonnerre assourdissant fit trembler l’air ;
au loin dans la plaine deux bisons levèrent la tête.
- Ah oui Yann, tiens, j’avais oublié de te présenter ma nouvelle fiancée, lança le Grand chef d’un air guilleret, tiens ben justement la voilà ! ...... Big-mama-au-breuvage-magique-qui-appelle-les-bisons, je te présente Yann-chien-de-prairie.
-
Une sorte de baleine sur pattes arrivait pesamment, couverte d’une entière peau de bison avec la tête et les cornes, et précédée d’au bas mot soixante centimètre d’une poitrine ….. comment décrire des flotteurs commak ? ……… ben par exemple imagine qu’avant de jouer avec elle à la « bougie démoniaque » ou à « poussez plus, c’est complet », tu pourrais te rappeler joyeusement un jeu de ton enfance -qu'est pas si lointaine, toi enfoiré- ou tu t’asseyais sur un gros ballon pour rebondir, ça t’reviens ? …. Ben, là, t’aurais deux ballons … ... Cool, non ?
Tu parles d'un manège ! ... le père Campion y peut aller s'r'habiller avec sa grande roue ! ......
bon bref, elle portait à la main une grande corne remplie à ras-bord d’une sorte de mixture mousseuse et odorante, avec comme un parfum de houblon si tu vois c'que j'veux dire
, laquelle corne fut subitement déversée cul-sec dans une bouche vorace dont le contour était orné de longs poils noirs tressés, du plus bel effet .... d'où .... .......
...... D’où il s’ensuivit immédiatement un rot monstrueux et tonnerresque qui eut pour effet de décoiffer les guerriers qui avaient eu la témérité de ne pas immédiatement reculer de quelques pas. Une grande envolée de plumes qui retombèrent en planant dans le silence le plus total.
Au loin, dans la plaine, les deux bisons se mirent en marche, bientôt suivis de tout un troupeau en direction du campement des Grey-Noses.
- Salut ma colombe ! minauda Alex en tapotant la main (un morcif d'au bas mot 2kg5000) de sa terrific dodue ; puis, se tournant vers Yann :
Elle est originaire de la chaine des Tetons, dans le Wyoming, de la tribu des Hadopi pour être précis, elle est cool, non ?
Yann ne savait pas trop quoi répondre, par contre à deux pas de là, Laughing-Willow eut du mal à se contenir.
- La chaine des gros Tetons, tu veux dire ? mouahahahah !
-
Quoi ? ? ?
Alex ne semblait pas apprécier ….. mais L-Willow était lancé ….. et il avait les rieurs de son côté .... faut dire, c'était comme ça chez les Grey-Noses : la rigolade avant tout ....
- Sa laitance est extrême ! mouahahahahahahahah !
- (les guerriers):lol:
- Enfoiré ! viens là que j’t’arrache les plumes !
- Arf arf, les Hadopis, y lui ont r'filé le pire du pire !
- (les guerriers)
-
- Hi ! Hi ! Hi ! .. pas de danger qu'ils Lagarde !
- ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
- Euh ... au temps pour moi .... j'm'a trompé d'Christine .... pas d'danger qu'ils l'Albanel !
-
- ... bon, ça va ! ....... Faces de chiasse !
Alors là, il y eut comme un blanc ……
..
..
..
..
..
..
..
..
puis une explosion générale de rire salua l’impudence du jeune guerrier, à laquelle le grand chef finit par participer de bon cœur.
MAIS ....... dans l’hilarité générale personne n’avait remarqué qu'à l'arrivée de l'ogresse le Pfeuh avait cligné de l’ œil gauche, tremblé de la main droite, phénomènes immédiatement suivis d’un nouvel et discret écoulement baval.
- Bon, cela dit, il faut aller stopper les bisons maintenant, c’est malin. Y z'ont entendu l'appel de ma sucrée et y doivent être en train d'radiner ...... Yann, tu peux t’en charger ? maintenant que t’as les bases de modo, tu devrais y arriver.
- Ben, j’veux bien essayer ……
Et illico le Yann enfourcha un des chevaux que Renée tenait toujours par le licol et s'éloigna vers la plaine au galop ....
Alex le laissa prendre un peu d’avance, puis sauta sur l’autre cheval et trotta à sa suite........
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Bon, pour ceux qui prendraient en route, Yann-chien-de-prairie et Not-totally-mad-black-crow-Alex reviennent d'une balade à cheval.
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Les deux cavaliers débouchèrent au pas dans le village de tentes et se dirigèrent vers le foyer central.
Là, ils confièrent leurs chevaux à Renée-née-dans-le-halo-du-soleil qui semblait les attendre, et marchèrent lentement vers une sorte de grand fauteuil en bois décoré de plumes, …… où avait été installé le Pfeuh.
Le jour diminuait, seulement alimenté par la clarté rougeoyante d’un soleil en bout de course.
Soudainement, une sorte de tonnerre assourdissant fit trembler l’air ;
au loin dans la plaine deux bisons levèrent la tête.
- Ah oui Yann, tiens, j’avais oublié de te présenter ma nouvelle fiancée, lança le Grand chef d’un air guilleret, tiens ben justement la voilà ! ...... Big-mama-au-breuvage-magique-qui-appelle-les-bisons, je te présente Yann-chien-de-prairie.
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Une sorte de baleine sur pattes arrivait pesamment, couverte d’une entière peau de bison avec la tête et les cornes, et précédée d’au bas mot soixante centimètre d’une poitrine ….. comment décrire des flotteurs commak ? ……… ben par exemple imagine qu’avant de jouer avec elle à la « bougie démoniaque » ou à « poussez plus, c’est complet », tu pourrais te rappeler joyeusement un jeu de ton enfance -qu'est pas si lointaine, toi enfoiré- ou tu t’asseyais sur un gros ballon pour rebondir, ça t’reviens ? …. Ben, là, t’aurais deux ballons …
... Cool, non ?
Tu parles d'un manège ! ... le père Campion y peut aller s'r'habiller avec sa grande roue ! ......
bon bref, elle portait à la main une grande corne remplie à ras-bord d’une sorte de mixture mousseuse et odorante, avec comme un parfum de houblon si tu vois c'que j'veux dire
, laquelle corne fut subitement déversée cul-sec dans une bouche vorace dont le contour était orné de longs poils noirs tressés, du plus bel effet .... d'où .... .......
...... D’où il s’ensuivit immédiatement un rot monstrueux et tonnerresque qui eut pour effet de décoiffer les guerriers qui avaient eu la témérité de ne pas immédiatement reculer de quelques pas.
Une grande envolée de plumes qui retombèrent en planant dans le silence le plus total.
Au loin, dans la plaine, les deux bisons se mirent en marche, bientôt suivis de tout un troupeau en direction du campement des Grey-Noses.
- Salut ma colombe ! minauda Alex en tapotant la main (un morcif d'au bas mot 2kg5000) de sa terrific dodue ; puis, se tournant vers Yann :
Elle est originaire de la chaine des Tetons, dans le Wyoming, de la tribu des Hadopi pour être précis, elle est cool, non ?
Yann ne savait pas trop quoi répondre, par contre à deux pas de là, Laughing-Willow eut du mal à se contenir.
- La chaine des gros Tetons, tu veux dire ? mouahahahah !
-
Quoi ? ? ?
Alex ne semblait pas apprécier ….. mais L-Willow était lancé ….. et il avait les rieurs de son côté .... faut dire, c'était comme ça chez les Grey-Noses : la rigolade avant tout ....
- Sa laitance est extrême ! mouahahahahahahahah !
- (les guerriers):lol:
- Enfoiré ! viens là que j’t’arrache les plumes !
- Arf arf, les Hadopis, y lui ont r'filé le pire du pire !
- (les guerriers)
-
- Hi ! Hi ! Hi ! .. pas de danger qu'ils Lagarde !
- ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
- Euh ... au temps pour moi .... j'm'a trompé d'Christine .... pas d'danger qu'ils l'Albanel !
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... bon, ça va ! ....... Faces de chiasse !
Alors là, il y eut comme un blanc ……
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puis une explosion générale de rire salua l’impudence du jeune guerrier, à laquelle le grand chef finit par participer de bon cœur.
MAIS ....... dans l’hilarité générale personne n’avait remarqué qu'à l'arrivée de l'ogresse le Pfeuh avait cligné de l’ œil gauche, tremblé de la main droite, phénomènes immédiatement suivis d’un nouvel et discret écoulement baval.
- Bon, cela dit, il faut aller stopper les bisons maintenant, c’est malin. Y z'ont entendu l'appel de ma sucrée et y doivent être en train d'radiner ...... Yann, tu peux t’en charger ? maintenant que t’as les bases de modo, tu devrais y arriver.
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Ben, j’veux bien essayer ……
Et illico le Yann enfourcha un des chevaux que Renée tenait toujours par le licol et s'éloigna vers la plaine au galop ....
Alex le laissa prendre un peu d’avance, puis sauta sur l’autre cheval et trotta à sa suite........
Y'a qu'un seul chemin, c'est la ligne droite.
L'année dernière j'étais encore un peu prétentieux, mais cette année je suis parfait. (F.D)
Ca baigne.
L'année dernière j'étais encore un peu prétentieux, mais cette année je suis parfait. (F.D)
Ca baigne.
-
Le vieux - Messages: 1280
- Inscrit le: 24 Jan 2008 12:11
par Ju » 07 Mai 2009 10:08
Le vieux a écrit:.......................................................................................
Bon, pour ceux qui prendraient en route, Yann-chien-de-prairie et Not-totally-mad-black-crow-Alex reviennent d'une balade à cheval.
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On n'arrête pas de jouer parce que l'on vieillit, on vieillit parce qu'on arrête de jouer
-
Ju - Messages: 4387
- Inscrit le: 04 Mai 2006 10:59
- Localisation: Clamart (92)
par Le vieux » 07 Mai 2009 19:05
..... et donc Yann était parti modérer les bisons ...
..................................................................................................................................;
Il faisait maintenant quasiment nuit, mais une lune haute et ronde éclairait la plaine presque comme en plein jour.
Un peu de vent agitait les hautes herbes par delà un chaos de rocher marquant comme un phare l’orée de cette sorte d’immense mer végétale . Et pas si loin maintenant le galop sourd et régulier des bisons faisait trembler la terre.
Debout, mal campé sur ses cannes un peu tremblantes, un homme faisait face. Il étendit ses bras, formant un grand V, prit son souffle et hurla avec toute la puissance dont il était capable un grand :
- STOP ! ! !
Assis en tailleur à quelques mètres sur un gros roc, où il se trouvait invisible dans la pénombre, N-T-M-B-C-Alex faillit en dégringoler de rire, et rester discret et silencieux lui demanda ensuite un gros effort sur lui-même, tellement son hilarité devenait explosive et de plus en plus incontrôlable au fur et à mesure que Yann continuait son numéro.
- STOOOOP ! MEEEERDE ! ! ! ARRETEZ-VOUS ! ! ! GENTILS LES BISONS, ON NE COURT PLUS !
Le troupeau se rapprochait comme une houle sombre et indistincte, et le grondement des sabots devenait hallucinant sous la lune blanche immobile.
- ALLEZ, QUOI ! STOP, J’AI DIT ! DEMI-TOUR LES BEBETES ! A LA NICHE !
On commençait maintenant à apercevoir la danse des courtes cornes pointues, des reflets sur les sabots, ainsi que la vapeur s’échappant des naseaux, et qui formait une sorte de brume se mêlant à la poussière qui montait au dessus du troupeau.
A ce moment précis, Alex jugea que la plaisanterie avait assez duré, il sauta sur ses pieds et cria à Yann :
- Allez, dégage de là vite fait maintenant ! Quand le troupeau est lancé, même le plus sage des modos doit s'écarter devant les bisons !
......
Yann tourna vers lui des yeux exorbités dans une face livide et lui fit ....... un doigt d’honneur.
Puis il répondit en haussant également la voix pour se faire entendre malgré le déferlement du tumulte (mets le tumulte du déferlement si tu préfères , ami lecteur, j’m’en bats les noix) qui emplissait l’espace :
- T'as vu comme c’est grandiose ? …….. aujourd’hui est un beau jour pour mourir !
Et sur ce il sortit un harmonica d’une poche de sa veste, et faisant face aux premiers bisons qui n’étaient plus qu’à quelques mètres, il se mit à jouer une petite balade irlandaise en tapant du pied …..
..................................................................................................................................;
Il faisait maintenant quasiment nuit, mais une lune haute et ronde éclairait la plaine presque comme en plein jour.
Un peu de vent agitait les hautes herbes par delà un chaos de rocher marquant comme un phare l’orée de cette sorte d’immense mer végétale . Et pas si loin maintenant le galop sourd et régulier des bisons faisait trembler la terre.
Debout, mal campé sur ses cannes un peu tremblantes, un homme faisait face. Il étendit ses bras, formant un grand V, prit son souffle et hurla avec toute la puissance dont il était capable un grand :
- STOP ! ! !
Assis en tailleur à quelques mètres sur un gros roc, où il se trouvait invisible dans la pénombre, N-T-M-B-C-Alex faillit en dégringoler de rire, et rester discret et silencieux lui demanda ensuite un gros effort sur lui-même, tellement son hilarité devenait explosive et de plus en plus incontrôlable au fur et à mesure que Yann continuait son numéro.
- STOOOOP ! MEEEERDE ! ! ! ARRETEZ-VOUS ! ! ! GENTILS LES BISONS, ON NE COURT PLUS !
Le troupeau se rapprochait comme une houle sombre et indistincte, et le grondement des sabots devenait hallucinant sous la lune blanche immobile.
- ALLEZ, QUOI ! STOP, J’AI DIT ! DEMI-TOUR LES BEBETES ! A LA NICHE !
On commençait maintenant à apercevoir la danse des courtes cornes pointues, des reflets sur les sabots, ainsi que la vapeur s’échappant des naseaux, et qui formait une sorte de brume se mêlant à la poussière qui montait au dessus du troupeau.
A ce moment précis, Alex jugea que la plaisanterie avait assez duré, il sauta sur ses pieds et cria à Yann :
- Allez, dégage de là vite fait maintenant ! Quand le troupeau est lancé, même le plus sage des modos doit s'écarter devant les bisons !
......
Yann tourna vers lui des yeux exorbités dans une face livide et lui fit ....... un doigt d’honneur.
Puis il répondit en haussant également la voix pour se faire entendre malgré le déferlement du tumulte (mets le tumulte du déferlement si tu préfères , ami lecteur, j’m’en bats les noix) qui emplissait l’espace :
- T'as vu comme c’est grandiose ? …….. aujourd’hui est un beau jour pour mourir !
Et sur ce il sortit un harmonica d’une poche de sa veste, et faisant face aux premiers bisons qui n’étaient plus qu’à quelques mètres, il se mit à jouer une petite balade irlandaise en tapant du pied …..
Dernière édition par Le vieux le 08 Mai 2009 07:27, édité 1 fois au total.
Y'a qu'un seul chemin, c'est la ligne droite.
L'année dernière j'étais encore un peu prétentieux, mais cette année je suis parfait. (F.D)
Ca baigne.
L'année dernière j'étais encore un peu prétentieux, mais cette année je suis parfait. (F.D)
Ca baigne.
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Le vieux - Messages: 1280
- Inscrit le: 24 Jan 2008 12:11
par Yann » 07 Mai 2009 19:13
C'est vraiment n'imp!
Quoique...
Quoique...
Mon petit site pour débuter en guitare manouche: http://www.serendipity-band.com/misc/ma ... rc/toc.htm
Ca y est, j'ai un MySpace: http://www.myspace.com/yanncaroff
Ca y est, j'ai un MySpace: http://www.myspace.com/yanncaroff
-
Yann - Messages: 5327
- Inscrit le: 06 Fév 2006 10:19
- Localisation: Luxembourg
par pfeuh » 08 Mai 2009 08:55
Yo,
Excellent! on en redemande.
A+
Pfeuh
Excellent! on en redemande.
A+
Pfeuh
Les gros m'aiment bien parce que je suis gros, les cons m'aiment bien parce que je suis con, mais les gros cons ne m'aiment pas parce que ce sont des gros cons.
-
pfeuh - Messages: 4032
- Inscrit le: 05 Fév 2006 17:57
- Localisation: Ebersheim
par Le vieux » 11 Mai 2009 18:19
Le son de l’harmonica agit comme une décharge électrique de très haut voltage sur l’avant –garde de la horde de bisons qui n’était plus qu’à quelques mètres de Yann.
Etait-ce l’interprétation ? où bien le morceau lui-même ? nul ne le saura jamais sans doute. Toujours est-il que ces animaux sauvages, pourtant dotés d’une intelligence assez développée pour des cons d’herbivores, montrèrent par leur réaction brutale que jamais, au grand jamais ils n’auraient pu imaginer que ça existait (et nous non plus d’ailleurs ).
Sacré effet de surprise donc , chez les bestiaux. Mais à ce premier instant de perplexité absolue s’ensuivit logiquement et immédiatement un angoissant sentiment de crainte qui se propagea comme l’éclair dans tout le troupeau.
Crainte qui se mua en affolement.
Affolement qui engendra pour l'ensemble l’amorce immédiate d’un virage extrêmement serré à la S. Loeb, qui laboura la terre sur une profondeur d’au moins vingt centimètres, et évita ainsi les arpions de Yann d’environ la même distance.
Quant au boucan que ça fit, j’t’en parle même pas, comment tu traduirais ces mugissements d’enfer, toi ? … .. tu dis ? …. ta femme, la fois où tu t'es torché le zifolet au napperon du guéridon, (tricoté par sa mémé !), tout en lui demandant s’il restait des bières dans l’frigo, et ça juste après avoir laché les ballons comme un con au moment où elle laissait tomber son sous-tif en miaulant et en s’imaginant bêtement que pour une fois tu l’embarquerais vers des extases, de toutes façon improbables te connaissant un peu, et ça spécialement pour le jour de sa fête? ….. mouais ….. peut-être, fectiv’ment …..
Bon, bref, l’idée fixe des gros machins en peluche était visiblement devenue de mettre fissa le maximum de champ possible entre eux et un diabolique petit instrument de « musique », et surtout avec l’esprit malfaisant qui le manipulait d’une façon aussi terrible ; et ils galopèrent comme jamais, avec probablement une seule et obsédante résolution en tête : partir loin .... et vite.
D'ailleurs, il parait que chez la plupart de ces bestioles devenues il faut bien le dire complètement fadas, le traumatisme fut tel qu'elles ne s'arrêtérent qu'une fois arrivées en Alaska, .... et dans un état mental ,pitoyable.
Pas d'bol pour les bisons, donc. Remarque, pour eux la guigne c'était pas nouveau, mais là le sort était dur.
Tiens, d'ailleurs si t'as une seconde mate ce petit paragraphe, extrait de wikipédia :
"Le bison était un animal essentiel pour de nombreuses cultures amérindiennes. L'économie des Indiens des Grandes Plaines était largement fondée sur la chasse de cet animal, qui vivait en immenses troupeaux itinérants. Avant l'arrivée des Européens en Amérique, on comptait encore 50 à 70 millions de bisons d'Amérique du Nord, vivant et migrant sur les plaines herbeuses du Mexique au Canada. ........
Les bisons ont failli être exterminés avec la conquête de l'Ouest et la construction du chemin de fer (vers 1870-1880). Un seul chasseur pouvait alors tuer plusieurs centaines de bisons par jour........
À cette époque, le massacre des bisons fut une entreprise économique stratégiquement organisée et conduite à très grande échelle, pour trois grandes raisons. Des raisons commerciales. .......Des raisons de sécurité...........
Des raisons politiques :
Faire disparaître les bisons, c'était affamer les tribus amérindiennes qui gênaient l'expansion coloniale et agricole dans ces régions et les priver des peaux, tendons, os, etc. qui leurs étaient vitaux. .......
vers 1890-1900, il ne restait que 800 bisons environ."
Impressionnant, non ?
...................................................................................
Bon, c'est pas tout ça, rev'nons à nos moutons ...
Un main se posa sur l’épaule de l’harmoniciste qui tremblait un peu, la fraîcheur nocturne sans doute.
- Bon, Yann, j'crois que te voilà définitivement modo , nul besoin de l’épreuve ultime à présent, tu viens de largement gagner tes galons, Yann-qui-met-tout-seul-en-déroute-un-troupeau-de-bisons-lancés-au-galop ! tiens, et puis tu mérites bien ça …
N-T-M-B-C-Alex détacha une grande et belle plume d’aigle de sa coiffure et la fixa comme il put au bandeau de son hippie de compagnon, en utilisant quelques longs poils de bison qu’il trouva sur le sol.
...Et de plus, je crois que le Grand Esprit est avec nous, il est donc plus que temps de commencer à s’occuper de la cérémonie de libération du Pfeuh.
Rentrons.
Etait-ce l’interprétation ? où bien le morceau lui-même ? nul ne le saura jamais sans doute. Toujours est-il que ces animaux sauvages, pourtant dotés d’une intelligence assez développée pour des cons d’herbivores, montrèrent par leur réaction brutale que jamais, au grand jamais ils n’auraient pu imaginer que ça existait (et nous non plus d’ailleurs
).
Sacré effet de surprise donc , chez les bestiaux. Mais à ce premier instant de perplexité absolue s’ensuivit logiquement et immédiatement un angoissant sentiment de crainte qui se propagea comme l’éclair dans tout le troupeau.
Crainte qui se mua en affolement.
Affolement qui engendra pour l'ensemble l’amorce immédiate d’un virage extrêmement serré à la S. Loeb, qui laboura la terre sur une profondeur d’au moins vingt centimètres, et évita ainsi les arpions de Yann d’environ la même distance.
Quant au boucan que ça fit, j’t’en parle même pas, comment tu traduirais ces mugissements d’enfer, toi ? …
.. tu dis ? …. ta femme, la fois où tu t'es torché le zifolet au napperon du guéridon, (tricoté par sa mémé !), tout en lui demandant s’il restait des bières dans l’frigo, et ça juste après avoir laché les ballons comme un con au moment où elle laissait tomber son sous-tif en miaulant et en s’imaginant bêtement que pour une fois tu l’embarquerais vers des extases, de toutes façon improbables te connaissant un peu, et ça spécialement pour le jour de sa fête? ….. mouais ….. peut-être, fectiv’ment …..
Bon, bref, l’idée fixe des gros machins en peluche était visiblement devenue de mettre fissa le maximum de champ possible entre eux et un diabolique petit instrument de « musique », et surtout avec l’esprit malfaisant qui le manipulait d’une façon aussi terrible ; et ils galopèrent comme jamais, avec probablement une seule et obsédante résolution en tête : partir loin .... et vite.
D'ailleurs, il parait que chez la plupart de ces bestioles devenues il faut bien le dire complètement fadas, le traumatisme fut tel qu'elles ne s'arrêtérent qu'une fois arrivées en Alaska, .... et dans un état mental ,pitoyable.
Pas d'bol pour les bisons, donc. Remarque, pour eux la guigne c'était pas nouveau, mais là le sort était dur.
Tiens, d'ailleurs si t'as une seconde mate ce petit paragraphe, extrait de wikipédia :
"Le bison était un animal essentiel pour de nombreuses cultures amérindiennes. L'économie des Indiens des Grandes Plaines était largement fondée sur la chasse de cet animal, qui vivait en immenses troupeaux itinérants. Avant l'arrivée des Européens en Amérique, on comptait encore 50 à 70 millions de bisons d'Amérique du Nord, vivant et migrant sur les plaines herbeuses du Mexique au Canada. ........
Les bisons ont failli être exterminés avec la conquête de l'Ouest et la construction du chemin de fer (vers 1870-1880). Un seul chasseur pouvait alors tuer plusieurs centaines de bisons par jour........
À cette époque, le massacre des bisons fut une entreprise économique stratégiquement organisée et conduite à très grande échelle, pour trois grandes raisons. Des raisons commerciales. .......Des raisons de sécurité...........
Des raisons politiques :
Faire disparaître les bisons, c'était affamer les tribus amérindiennes qui gênaient l'expansion coloniale et agricole dans ces régions et les priver des peaux, tendons, os, etc. qui leurs étaient vitaux. .......
vers 1890-1900, il ne restait que 800 bisons environ."
Impressionnant, non ?
...................................................................................
Bon, c'est pas tout ça, rev'nons à nos moutons ...
Un main se posa sur l’épaule de l’harmoniciste qui tremblait un peu, la fraîcheur nocturne sans doute.
- Bon, Yann, j'crois que te voilà définitivement modo , nul besoin de l’épreuve ultime à présent, tu viens de largement gagner tes galons, Yann-qui-met-tout-seul-en-déroute-un-troupeau-de-bisons-lancés-au-galop ! tiens, et puis tu mérites bien ça …
N-T-M-B-C-Alex détacha une grande et belle plume d’aigle de sa coiffure et la fixa comme il put au bandeau de son hippie de compagnon, en utilisant quelques longs poils de bison qu’il trouva sur le sol.
...Et de plus, je crois que le Grand Esprit est avec nous, il est donc plus que temps de commencer à s’occuper de la cérémonie de libération du Pfeuh.
Rentrons.
Y'a qu'un seul chemin, c'est la ligne droite.
L'année dernière j'étais encore un peu prétentieux, mais cette année je suis parfait. (F.D)
Ca baigne.
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Le vieux - Messages: 1280
- Inscrit le: 24 Jan 2008 12:11
par Yann » 11 Mai 2009 18:26
Tu n'es pas loin de la vérité...
Mon petit site pour débuter en guitare manouche: http://www.serendipity-band.com/misc/ma ... rc/toc.htm
Ca y est, j'ai un MySpace: http://www.myspace.com/yanncaroff
Ca y est, j'ai un MySpace: http://www.myspace.com/yanncaroff
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Yann - Messages: 5327
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- Localisation: Luxembourg
par Nath » 12 Mai 2009 08:05
alex42 a écrit:il est completement ouf ce vioc
et en plus on est sur un forum musical...!
avec une rubrique "délire" pour ceux qui ont envie de se défouler en racontant des fadaises...
ps:les bons manouchonautes comme Gatsby ou Spatzo ont disparu...on peut comprendre pourquoi
- Nath
- Messages: 1663
- Inscrit le: 15 Déc 2006 14:25
par Yann » 12 Mai 2009 10:46
natzl a écrit:et en plus on est sur un forum musical...!
ps:les bons manouchonautes comme Gatsby ou Spatzo ont disparu...on peut comprendre pourquoi
Tu dis ça mais c'est parce que tu n'es pas encore intégré dans cette histoire. Jaloux va!
Mon petit site pour débuter en guitare manouche: http://www.serendipity-band.com/misc/ma ... rc/toc.htm
Ca y est, j'ai un MySpace: http://www.myspace.com/yanncaroff
Ca y est, j'ai un MySpace: http://www.myspace.com/yanncaroff
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Yann - Messages: 5327
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par alex42 » 12 Mai 2009 11:28
natzl a écrit:alex42 a écrit:il est completement ouf ce vioc
et en plus on est sur un forum musical...!
ps:les bons manouchonautes comme Gatsby ou Spatzo ont disparu...on peut comprendre pourquoi
oui c est simple gatsby a la grosse tete...
et spatzo vis actuellement chez sa maitresse de 17 ans qui n a pas de connection internet..
- alex42
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par alex42 » 12 Mai 2009 11:30
Yann a écrit:natzl a écrit:et en plus on est sur un forum musical...!
ps:les bons manouchonautes comme Gatsby ou Spatzo ont disparu...on peut comprendre pourquoi
Tu dis ça mais c'est parce que tu n'es pas encore intégré dans cette histoire. Jaloux va!
c est parceque les vendeur de pastrami sont a new york.pas au far ouest
- alex42
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