par JeePee » 20 Nov 2006 22:02
On est ici dans de la pure théorie dans laquelle un si bémol n'a rien à voir avec un la dièze.. Je sais, c'est capilotracté, mais c'est ça comme...
L'idée de l'erxemple, c'est de dire qu'il est plus pratique de chiffrer un accord X (#6) en l'écrivant comme un X7..Quand est-ce que cela pourrait se produire ? A chaque fois que l'accord comprend normalement un 7è majeure. Comme il ne peut pas y avoir deux septièmes dans le même accord (en théorie !) on augmente la sixte (#6).
Donc lorsqu'il dit que l'accord devrait s'écrire Ebb 9 (#6), cela veut dire que l'accord contient les notes (on est en tonalité de Ré bémol: 5b à la clé, et Ebb n'est pas dans la gamme, c'est l'accord bII)
Fondamentale: Ebb soit le même son ( = enharmonique) que D (mais en pure théorie, c'est pas juste, mais pour des raisons de facilité, on va faire comme si c'était vrai).
Tierce majeure: G b , soit le même son que F# (c'est pas juste, mais... etc...etc )
Quinte: Bbb, soit le même son que A (c'est pas juste mais.... air connu...)
Sixte # : C
Septième: Dbb soit C (c'est pas juste, mais....)
Neuvième: F b soit E (c'est pas juste mais...on s'en fout...)
Restent en course: D - F# - A - C - E soit les notes qui composent D9 et c'est bien plus facile de penser D9 que penser Ebb9 (#6)
Au rayon des fautes, j'en vois deux:
1) dans la portée, sous D9* je vois un fa bb: il ne peut pas être bb car il n'est déjà pas b à la clé. Je me trompe peut-être sur ce coup là... mais je ne crois pas
2) Le s à accords dans "cet accords" ... bof...
Ceci dit, on est dans la haute voltige inutile et l'erreur est très facile à faire puisque on joue sur deux plans: une septième et une sixte augmentée... c'est des acrobaties de théoriciens. En pratique, comme il le dit dans le bouquin, tu t'en fiches...