T'as de ma chance cigan, c'est plus facile de virer des notes que d'en rajouter

(nan j'déconne)
Ça rejoint la question de la ponctuation et des silences sans doute.
Idées >
Peut être découper tes phrases en les arrêtant ou en les scindant là où toi même tu te surprends.
Débuter une phrase, tant pis si elle est moins touffue et sur une note cible (une tierce, une quinte, une setpième, une sixte, une tonique, pas une grosse tension en tous cas) laisser passer un temps ou un temps et demi, ou plus , puis tu reparles sur un contretemps par exemple.
varier croches, noires doubles croches, triolet pour la route.
une petite suite d'accords, une pêche ou deux de relance dans le prolongement de ton trip,
une phrase, un bent , un effet puis une phrase, une mesure sans rien qui présage du meilleur...
faire un vibrato en résolvant, demande un temps.
Respirer (les prises d'apnées aident à ponctuer un discours, comme en blues)
selon l'énergie ou la douceur, l'intention qu'on va envoyer, petites envolées bien pesées plutôt
qu' un flot continu. Quand on parle... on parle pas de façon monocorde, il y a un temps pour penser ce qu'on va dire, pour que le cerveau le mette en forme...je pense que c'est la même chose.
Les thèmes sont souvent des modèles de discours aérés, il faudrait qu'on examine plus souvent
comment il sont structurés rythmiquement et essayer de s' en inspirer au moins en début de discours.
Voilà ce qui me passe par la tête.
Les conseils au dessus sont vachement bien aussi.
Après, le savoir c'est bien, le faire c'est du boulot.