Après il y en a qui jouent à un moment quelquechose qui vient de nulle part
Pour peu qu'on ressente les choses, on sait ce que ça veut dire et c'est ce qu'on aime.
Mais ça vient pas de nulle part

même si on adore se faire sa petite mystique sympa en musique.(ou en Art)
Parce que le plan particulier, ou ce moment unique doit être posé, proposé dans un contexte pertinent pour que l'idée nouvelle passe: sinon on admet que n'importe qui fait n'importe quoi et que ça colle....
Donc il s' agit bien d'un chemin emprunté, sur un décor planté auxquels est conditionné ce moment de "liberté créative" au bout de de la chaîne alimentaire si je puis dire mais qui en fait partie... je sais c'est triste...

(meuh non)
Si tu prépares mal une course en montagne, tu n'auras pas ce geste qui te fait passer, tu ne parviendras pas à cette situation sublime hors des normes du commun car elle n'est pas hors du commun, elle y est juste conditionnée, elle en est une expression rare mais pas isolée.( étonnante, nouvelle, cke tu veux...dans un contexte donné)
Ce qui est en jeu c'est la capacité de ce faux égarement qui n'en est pas un (le soliste peut se sentir en danger en faisant ça ou dans une zone inconnue parce que semi consciente, ça c'est une autre question, il est lui-même surpris de la possibilité) mais c'est sa pensée et son émotion qui sont à l'oeuvre avec tout ce qu'elles portent et si ça passe c'est que les points d'appui sont bons...ya rien à faire... juste un peu trop ou pas assez > y a perte de maîtrise... Hors, s'il n'y a pas perte de maîtrise, si les chemins buissonniers ne sont pas "paumatoires", c'est qu'il y a maîtrise à un niveau ou un autre....)
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Au moment où on a le sentiment d' "improviser" il faudrait pouvoir observer sa démarche intérieure pour comprendre
que si on va là...c'est qu'on s'est logiquement emmené là (nécessité de rompre, etc...)
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Encore une fois, ça n'enlève rien à la beauté de ces instants.