Salut Carruche,
Carruche a écrit:j'ai feuilleté un recueil de chanson d'Edith Piaf, et là encore, le chiffrage des accords est différents que ceux des real books: ils sont truffé de X6 et Xm6, les suites d'accords font très Django. J'ai l'impression que la chanson française à fortement influencé Django pour jouer ses reprises de standard jazz et aussi ça façon inhabituelle pour nous aujourd'hui d'utiliser des renversemments d'accords qui était la normalité pendant les années 30.
dans une vidéo pédagogique sur l'accompagnement Jazz, Thierry Vaillot explique qu'au
début du jazz, on utilisait principalement des accords à 3 sons (Fondamentale, Tierce,
Quinte), parfois ornementés d'une sixte. Cette note ne découle pas de l'harmonisation
par tierces superposées, elle n'est "qu'un enrichissement" :
F - 3ce => 1 tierce
3ce - 5te => 1 tierce
Ces accords à 3 sons pouvaient aussi être renversés, joués par exemple en mettant
la tierce à la basse. Ce sont les accords de type : X, X6, Xm, Xm6, X(#5), Xm(b5), ...
Par la suite sont apparus ou en tout cas ont été plus usités les accords à 4 sons qui
découlent de l'harmonisation par tierces d'une gamme :
F - 3ce => 1 tierce
3ce - 5te => 1 tierce
5te - 7ème => 1 tierce
Ce sont les accords de 7ème de type : X7M, X7, Xm7, X7(b5), X7(#5), Xm(b5), ...
Et encore après on a commencé à jouer avec les superstructures qui découlent d'une
harmonisation par tierces encore plus poussée :
F - 3ce => 1 tierce
3ce - 5te => 1 tierce
5te - 7ème => 1 tierce
7ème - 9ème => 1 tierce
9ème - 11ème => 1 tierce
11ème - 13ème => 1 tierce
Ce sont les accords au chiffrage chiant

genre X7(b9, b13), etc.
Sympa la vidéo de Thierry Vaillot, le gars maîtrise bien son sujet.
peace
Guelda