Fight club

[mimi]

Ouaf ouaf !
Euh pardon, bonjour

J'aime ton humour décalé Senorita

[Yann]

Ah ben ça c'était sûr. Ca parle de longueur moyenne de pénis et qui rapplique illico ? La Senorita bien sûr. Quelle morte de faim celle-là!

[Demst]

Et puisque tu aimes la philosophie, je te propose quelques sujets à traiter au débotté :
Le F.C. est-il un concept valide ?

Non, il a été conçu par un invalide...

Bien vu Constypy !

Bon, il reste sept sujets à traiter...

Je prends "hêtre et étang", et je cite :
" Le hêtre pousse sur les sols légers, de préférence calcaires. Très ombreux, il donne un sous-bois relativement obscur où les plantules de son espèce sont presque seules à pouvoir pousser. L'abattage modifie donc beaucoup les conditions, et l'on pense que l'extension du châtaignier a été provoquée par la suppression des hêtres.

Heidegger "

Les étangs, c'est pas calcaire, sinon on traiterait ça avec du viakal, ce qui tuerait les poissons, or y a encore des pécheurs qui pêchent dans les étangs, donc y a des poissons (à moins qu'ils soient vraiment con), donc des poissons, donc pas de calcaire CQFD.

L'hetre ne pousse donc pas à côté d'un étang.

Sujet suivant.

Je suis trop fort.

[Yann]

Dans la continuité heideggerienne du hêtre et de l'étang, je prends "Le Pruneau et le Dasein".

Que nous dit le Wikipedia sur le dasein. Je cite (bien entendu de tête):

"Le Dasein est un concept développé par Martin Heidegger dans sa grande œuvre Être et Temps. Le terme est une contraction de l'allemand: da sein, qui signifie littéralement être-là, cependant Heidegger affirmait résolument qu'il s'agissait d'une traduction incorrecte de Dasein. En allemand, Dasein est synonyme d'existence, comme dans « Je suis heureux de mon existence » (« ich bin mit meinem Dasein zufrieden »). Pour Heidegger cependant on ne doit pas le prendre pour un sujet, qui est quelque chose d'objectivement présent. Il est plutôt comparable à la séparation préalable de « Sujet » à « sujet » dans la philosophie immanente de Giovanni Gentile. Heidegger était clair quant à cette distinction qui conduisait à la critique du sujet par Nietzsche. Le Dasein, en tant qu'être qui est constitué par sa temporalité, éclaire et interprète le sens de l'être dans le temps. Il s'oppose ainsi à l'être-soi tout comme l'être s'oppose à l'étant.

Heidegger utilisa le concept du Dasein pour découvrir la nature primaire de l'« Être » (Sein) que Descartes et Kant avaient laissé inexplorée."

Bref, lire ça donne la chiasse grave.

Pourquoi lire Heidegger quand avec un pruneau, on arrive au même résultat en quelques minutes et sans effort ?

Je choisis donc le pruneau sans hésitation.

[mimi]

Très belle démonstration

[Demst]

Dans la continuité heideggerienne du hêtre et de l'étang, je prends "Le Pruneau et le Dasein".

Que nous dit le Wikipedia sur le dasein. Je cite (bien entendu de tête):

"Le Dasein est un concept développé par Martin Heidegger dans sa grande œuvre Être et Temps. Le terme est une contraction de l'allemand: da sein, qui signifie littéralement être-là, cependant Heidegger affirmait résolument qu'il s'agissait d'une traduction incorrecte de Dasein. En allemand, Dasein est synonyme d'existence, comme dans « Je suis heureux de mon existence » (« ich bin mit meinem Dasein zufrieden »). Pour Heidegger cependant on ne doit pas le prendre pour un sujet, qui est quelque chose d'objectivement présent. Il est plutôt comparable à la séparation préalable de « Sujet » à « sujet » dans la philosophie immanente de Giovanni Gentile. Heidegger était clair quant à cette distinction qui conduisait à la critique du sujet par Nietzsche. Le Dasein, en tant qu'être qui est constitué par sa temporalité, éclaire et interprète le sens de l'être dans le temps. Il s'oppose ainsi à l'être-soi tout comme l'être s'oppose à l'étant.

Heidegger utilisa le concept du Dasein pour découvrir la nature primaire de l'« Être » (Sein) que Descartes et Kant avaient laissé inexplorée."

Bref, lire ça donne la chiasse grave.

Pourquoi lire Heidegger quand avec un pruneau, on arrive au même résultat en quelques minutes et sans effort ?

Je choisis donc le pruneau sans hésitation.

Pas mal fourreur de trombone, pas mal... J'aurais presque pu en conclure que tu possédais un cerveau, jusqu'à ce que j'apprenne que tu lisais du Guillaume Musso.

Je ne saurai que trop te conseiller l'excellente collection arlequin, dans la même veine.

Haha

[Yann]

Les deux prochains livres que je vais lire sont de Guillaume Musso: "Sauve-moi" et je sais plus quoi. Dès ce soir. J'ai lu aussi tous les Nothomb, presque tous les Van Cauwelaert, quelques Marc Lévy. Et probablement quelques autres bouquins du même acabit. Je pioche à droite à gauche, un peu au hasard. Et puis, connaître ces bouquins, ça m'a permis de draguer avec succès dans les rayons littérature de chez Prisunic des filles plutôt bonnes et pas aussi connes que celles que tu trouves dans les boîtes de nuit. Alors que dans les rayons que tu fréquentes, SF, essais, littérature soviétique, cryptolittérature, il n'y a que des moches avec des cheveux à moitié gris et des lunettes des années 60 qui portent probablement des bas varices et des slips qui leur remontent au-dessus du nombril. M'enfin, chacun son trip Demst...

[George Abitbol]

Bravo les gars, vous êtes aussi cons que prévu !

A moi : je prends "Rouler en Fiat Lux", sujet ardu s'il en est.

I. Dans la Bible latine, comme chacun sait, "fiat lux" signifie : "et la lumière fut", ou "apparut". C'est donc l'un des premiers mots de la Genèse, le moment même de la création du monde. Cette lumière qui apparaît, il est permis de penser qu'elle est similaire dans la Genèse à celle produite par un phare destiné à éclairer la route pour les fidèles.

II. Mais le mot "Fiat" désigne également une marque automobile italienne parmi les plus anciennes d'Europe. Si l'on présuppose l'existence d'un modèle "Fiat Lux", il s'agirait donc nécessairement du tout premier modèle dans l'ordre chronologique, du modèle de la voiture originelle, dont la naissance remonte au-delà même de l'invention de la roue par les Sumériens. L'archétype de la voiture en somme, mais qui déjà roulerait sur un ou plusieurs axes rotatifs. Quant à savoir si les roues de cette Fiat Lux étaient de forme ronde, il ne faut sans doute pas présumer de la puissance intellectuelle du rédacteur de la Genèse, qui après tout est, comme son nom l'indique, une oeuvre de genèse.

III. On peut en déduire que rouler en Fiat Lux n'en était certainement pas un (luxe), étant donné le confort et la tenue de route de la première De Dion / Bouton au XIXe siècle. On imagine aisément que le modèle de base n'était ni homologué par les instances de l'Etat, puisqu'elle lui préexiste, ni équipée du matériel indispensable à une conduite sereine : direction assistée, frein à main, volant. On peut également s'interroger sur son mode de propulsion, archaïque à n'en pas douter, bien que le pétrole ne fût pas une denrée rare à l'époque de la rédaction de la Genèse.
En somme, la publicité mensongère est une tendance vieille comme le monde (du moins dans le secteur automobile), dont la responsabilité doit être imputée, en dernier recours, à la transcendance divine.




P.S. : Si vous voulez vraiment draguer, lisez Vies minuscules de Pierre Michon et apprenez-en des passages par coeur ; ça, ça plaît forcément aux rombières, puisque c'est magnifique.

[Demst]

Les deux prochains livres que je vais lire sont de Guillaume Musso: "Sauve-moi" et je sais plus quoi. Dès ce soir. J'ai lu aussi tous les Nothomb, presque tous les Van Cauwelaert, quelques Marc Lévy. Et probablement quelques autres bouquins du même acabit. Je pioche à droite à gauche, un peu au hasard. ...

Où est-ce que t'as vu l'intervention du hasard dans tes choix littéraires miteux ? D'ailleurs t'as oublié le Da Vinci Code, avec un pédigré comme ça, ça a pas pu t'échapper...

Tu m'étonnes que tu as du succès dans les rayons du prisu, avec une culture comme ça, elle doivent toute tomber à coup de "La beauté de l'hirondelle n'est que farce dans un printemps ensoleillé...". Grandiose, j'imagine la scène et je rigole.

Dernière chose, connaissant ton cas, c'est finalement bien normal que tu t'intéresses à un bouquin qui s'appelle "Sauve moi"... Là où tu te méprends, c'est que ce bouquin n'était pas dans le rayon "développement personnel" à côté de "Ecoute ton corps encore" de Lise Borbeau, et qu'en aucun cas il te permettra de trouver une solution à l'insoluble blague que Dieu t'a faite en te donnant la vie.

Ca y est je suis chaud là.

[Yann]

Ah, sacré Demst. J'ai lu évidemment tous les bouquins de Dan Brown! Même que j'ai bien aimé. Et aussi pas mal de trucs en développement personnel, genre l'intégralité de Jacques Salomé, de Guy Corneau, de Carl Jung, qui m'ont bien aidé à mieux appréhender cette blague universelle qu'est la vie (même pour toi et surtout pour toi, tu le sais bien) et qui restera probablement à jamais sans réponse. Mais je m'interdis de lire la série "les hommes viennent de mars, les femmes de vénus, biréli d'un autre système solaire", je ne tomberai pas aussi bas.

Quant à "Ecoute ton corps encore", je n'ai pas la moindre idée de ce que c'est... Tu l'as lu ? Raconte. Comment ça se passe depuis que tu écoutes ton corps ? Tu t'es mis une échelle Richter dans le cul et quand tu pètes, ça enregistres les vibrations sur un tracé que tu analyses grâce à un tableau dans le bouquin ?

[Demst]

Quant à "Ecoute ton corps encore", je n'ai pas la moindre idée de ce que c'est...

Ca ne devrait pas tarder, d'après tes fréquentations et tes faits d'arme au prisu, on devrait bientôt te contacter pour que t'intègres la loge franc maconique de Jean Marie Bigard. Et tous les matins, tu devras prier avec les bouquins de Lise Borbeau.

mais t'es pas encore assez loin dans ton parcours initiatique pour attaquer si fort avec l'ésotérisme. Essaie déjà de capter les grandes métaphores métaphysiques de M. Levy sur la vie et la mort, et bientôt s'ouvriront à toi les mondes supra sensibles.

Sans préparation adéquat c'est trop dangereux, Dugenou a essayé et depuis, il se prend pour un clown drôle.

[Yann]

Dans le genre "je réponds pas aux questions", Demst, tu fais fort. Eluder, c'est faire le pleutre, je suis un peu étonné venant de toi, mais bon, il faut croire que tu t'es émoussé depuis que tu ne viens plus ici. Enfin, mon ouverture d'esprit a des limites inférieures et Bigard ne me fait pas rire, pas plus que le gars dont j'ai oublié le nom qui a fait le film Camping. Forcément, quand tu te tapes l'intégrale vidéo et littéraire de Desproges, la barre est haute (comme dirait Rocco Siffredi) et le monde te semble bien fade en son absence.

N'empêche, tu dis du mal de Lévy, mais son avant-dernier bouquin: "Les Enfants de la Liberté", sur les déportations et notamment celle de son grand-père, c'est très fort. Et même toi qui lis des bouquins compliqués sans les comprendre, tu apprécierais sans doute, si tu faisais fi de tes a-priori qui t'ont causé sûrement des mois et des mois d'abstinence sexuelle (ou bien est-ce une conséquence ?).

Qui plus est, ce genre de lecture me permet de comprendre comment fonctionnent les lecteurs moyens de base, les bobos, bref les victimes du mass-market dont je me réclame tout en gardant toujours ma vigilance en activité. Je ne suis pas coupé du monde réel, et je me caméléonise à souhait quand le besoin s'en fait ressentir. De la même façon, j'ai lu des trucs plus bizarres comme du William Burrough et ça me permet de me fondre dans les discussions de péteux comme toi qui confondent insuccès et qualité, qui s'extasient devant les merdes de Ben et qui trouvent que Bukowski c'est people. Ri-si-ble!

Allez la bise ma demstounette.

[Yann]

En somme, la publicité mensongère est une tendance vieille comme le monde (du moins dans le secteur automobile), dont la responsabilité doit être imputée, en dernier recours, à la transcendance divine.

Ah ben mon Jojo, tout ça pour ça ? C'est laborieux quand même. Je préfère encore me gober un autre pruneau que de lire cette démonstration. En même temps, c'est le sujet piège.

Personnellement, j'aurais juste répondu "Non" ou "Pas question".

[pfeuh]

Yo,

Ca redevient sympa, ce topic! M'en vais faire comme avant, tiens.. M'assoir, compter les points et achever les blessés.

A+

Pfeuh

[George Abitbol]

En somme, la publicité mensongère est une tendance vieille comme le monde (du moins dans le secteur automobile), dont la responsabilité doit être imputée, en dernier recours, à la transcendance divine.

Ah ben mon Jojo, tout ça pour ça ? C'est laborieux quand même. Je préfère encore me gober un autre pruneau que de lire cette démonstration. En même temps, c'est le sujet piège.

Personnellement, j'aurais juste répondu "Non" ou "Pas question".

Et pourquoi non ?

P.S. : je te conseille de te munir d'un sachet de Smecta si tu ne veux pas passer ta semaine dans la cabane au fond de ton jardin...

[Yann]

C'est gentil de te préoccuper de ma santé Jojo, mais t'inquiète pas, il suffit que je regarde la photo du Pfeuh pour que ça me constipe. Donc tout va bien, je gère avec ma médecine naturelle mieux que Rika Zaraï.

[George Abitbol]

C'est gentil de te préoccuper de ma santé Jojo, mais t'inquiète pas, il suffit que je regarde la photo du Pfeuh pour que ça me constipe. Donc tout va bien, je gère avec ma médecine naturelle mieux que Rika Zaraï.

Mieux que Constypy ?

[marleyswing]

monade et limonade:
D’après le penseur allemand Leibniz, les monades sont le pendant métaphysique des atomes. Pour Cornelius Castoriadis, psychiatre, le terme désigne plutôt l’état primitif, originel de la psyché humaine. (Pourrez pas dire qu’on vous a pas dit). Mais en vrai, quand on entend ‘monade’, on pense surtout à ‘limonade’.
La limonade, non gazeuse, est parmi les plus anciennes boissons du commerce des boissons, elle doit son nom au limonier. Un grand écart conceptuel pourrait associer "un état primitif" de Castoriadsi à la boisson primitive qu'a pu être la limonade (originellement citron+eau +sucre) mais nous n'irons pas jusque là.
Le rapproche ment le plus conceptuel serait le suivant entre les deux termes:
liebniz était un homme qui pensait beaucoup, trop même, il aimait manipuler des concepts , les dévelloper, les conformer les infirmer..bref il était adépte de la masturbation cérébrale. Comme tout adéppte de la masturbation c'était un onaniste : l'onaniste monade, à travers le temps et plusieurs dérives sémantique, et suite à l'expression: "Cet ouvrage sent la lime": càd on voit qu’il a été travaillé avec soin", quand un ouvrage de liebniz sortait c'était: lime l'onaniste monade qui est devenu, lime monade puis limonade....(eu je sais plus si je suis trés clair la...)
OU plus simple ment si monade était un livre je dirait que je limonade!!
c'est capilotracté je vous l'accorde les mous du bulbes mais c'est tout de m^me pas ma faut si l'immencerie de votre incultance dépasse l'entendure, pines d'huitres!!

[George Abitbol]

Et voilà, on retrouve notre bonne vieille branlette intellectuelle, la boucle est bouclée. N'empêche que ça fait cinq sujets traités sur huit ! Cons comme vous êtes, je pensais que les huit seraient faits hier soir... Mais non, en plus d'être cons vous êtes un ramassis de fainéants ! M'en vais rameuter le padrig pour vous faire détaler comme des lièvres, si ça continue...

[Poltreze]

Yo,

Ca redevient sympa, ce topic! M'en vais faire comme avant, tiens.. M'assoir, compter les points et achever les blessés.

A+

Pfeuh

Sympa ... tu trouves ? Ben, apparemment, ces Messieurs, sous couvert de pseudo fight, sont venus faire étalage de culture. Or, les primaires, dont je fais partie, n'en ont rien à branler de leurs bons mots. Moi, je préfère le FC quand il ne se prend pas au sérieux. Plus c'est profondicum débilowsky, mieux c'est. Amen.