par AllezAlainRockOn » 30 Mars 2014 21:00
Sans détailler ( c'est pas mon genre lol) et sans aborder
les multiples influences de mes écoutes musicales et de mon parcours culturel.
Guitare en branleur, premiers accords à 11 ans ( de base sur une toute petite guitare nylon)
Reprise au lycée à 15 ans ( folk framus , guild...) copains séquences pop rock blues à la feuille et en pompant et améliorant au plus proche des plans sans chercher à priori la rencontre (feeling, point barre).
Donc un peu de manche à force mais en tournant autour ( la guitare te suit quand c'est la fête)
des mêmes 25 ou 30 trucs hétéroclites en en paumant et gagnant au fur et à mesure... (aucune connaissance musicale, une très bonne feuille)---- vers 25 à 30 ans rencontres plus intéressantes,
jouer pluss ensemble...premiers accords jazz par la bossa...30 35 ans rencontre avec jazzeux copains et quelques pros ( jazz, juste un truc inaccessible qui bouge tout le temps et pas assez tripal pour moi ( ma culture génétique est le blues à péter les cordes en bent )
mais pourtant je m’intéresse car je sais que c'est riche...puis premières frustrations à ne rien piger sa mère depuis le temps...je prend mon courage à mon cou et je mate l'harmonie utilitaire. Encore Bossa blues, puis jazz blues un peu ( premier tremplin plus complexe vers un début de jazz) Django fait depuis longtemps partie de mes grands plaisirs auditifs et affectifs et pour moi c'est même pas du jazz c'est truc unique et à part, de la poésie,du rêve mélodique purs ( ses chorus), envie de le " protéger " en moi, comme si je protégeais une part de moi-même ( Hendrix idem dans un registre plus tourmenté).... hermétique à ce que pourrait penser qui que ce soit à leur propos, c'est entériné... bref. Je sens aussi le blues comme une composante majeure de la musique
de Django ( "un blues de la maturité, un blues du grand frère" mais pas seulement du blues...)
Avec les premières notions du fonctionnement de cette musique ( le jazz) elle devient plus proche... les autres musiques* (sauf certains classiques, la musique indienne classique, certains folkloressympas qui me parlent bien.Je les bois mais ne m'y intéressent que de plus loin) me paraissent de plus en plus pauvres* ( harmoniquement) sans les renier pour autant.
Je ne suis toujours et ne serai jamais fermé à aucune musique.(sauf la vraie soupe évidement)
Je trouve les amateurs de manouche en général très exclusifs ( cet aspect m'emmerde même si pour une part je le comprend, pour moi, c'est l' aspect poussiéreux, limite boutonneux, des aficionados sclérosés du style, dont pas mal de manouches d' ailleurs ( hors, la zique de Django c'était tout sauf ça... en même temps je ne supporte pas qu'on la modernise ( la trafique) de trop quand on est branchés dessus, autant développer un autre truc) bon je m'égare...
2008 me paye une guitare type Selmer, ( depuis, ma Lowden achetée vers l'âge de 35 ans,
à "Au folk c'est Quincampoix": ma première belle gratte, une exceptionnelle bombe, reste pas mal dans son étui).
Depuis 6 ans avec paresse mais à mon rythme et avec mon âge ( 61 ans bientôt) mon œil et mes mains restent dessus et des connexions concrètes se font, finalement. Je tire seulement maintenant un peu de bénéfice de ma patience bien que je sois un peu emmerdé avec les gros tempos pour phraser. Jouer avec le cœur, je connais ça depuis toujours ( et pas qu'un peu) mais pour le jazz il me fallait ( moi) en passer par une vraie connaissance structurelle d'un autre univers ( le jazz) qui me fut longtemps étranger (en tous cas pour le poser sur un manche). C'est dans ce contexte que j'ai atterri sur manoucheries .com et rencontré un certains nombre d'autres passionnés ( virtuellement et en live)
Même si ça fait hurler ( m'en tape), J'avoue que je suis peu concerné ni réfractaire non plus remarque, je le souligne, à la culture manouche en lien à Django.
C'est Django en tant que musicien qui m’intéresse avant tout, mais également bien sûr
les manouches qui portent ce jazz français avec leurs atouts particuliers de manouches,
ainsi que les non manouches, amoureux de ce génie.Autrement dit pour moi,
Django n' appartient qu' à lui-même et l' universalité exigeante et pure à la fois de sa musique
à nous tous.
Enfin perso, je n'ai jamais eu "pensée" de jouer "comme Django",
mais plutôt de savoir un peu faire émerger ma propre inspiration
avec comme un des modèles majeurs de savoir faire: Django Reinhardt.
Autrement dit on est que soi même et jamais un autre.
Voilà en très court, merci pour le sujet Groucho.
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AllezAlainRockOn le 30 Mars 2014 21:39, édité 1 fois au total.
Artisanal mais gratos." L' Homme n'est kune rillettes ." ( Alain De Milly: Grand Philosophe et Poète Français )
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