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Henri Salvador?

comme son nom l'indique

Henri Salvador?

Messagepar Teddy Dupont » 08 Juin 2012 17:55

Est-ce l'homme dans le milieu Henri Salvador?

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C'est lui d'environ le même temps.

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Re: Henri Salvador?

Messagepar Mitch » 08 Juin 2012 18:47

oh non, rien à voir !

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"[i]Je n'aime pas les animaux préhistoriques partouzeurs de droite... mélanger comme çà sexe et politique.. c'est dégueulasse[/i]"
http://fr.myspace.com/michel.mercier.music
http://www.noomiz.com/hotclubsaintgermain
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Re: Henri Salvador?

Messagepar Kév'1 » 08 Juin 2012 19:31

:?:
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Re: Henri Salvador?

Messagepar raoul maboul » 08 Juin 2012 21:28

Je n’en sais rien, mais je n'ai pas l'impression que c'est Henri Salvador sur la photo.

Ni son frère ainé André Salvador d’ailleurs, à qui Henri ressemblait férocement
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http://www.youtube.com/watch?v=l7KGMB8NIeI

A moins que ce soient les 2 frères côte à côte au centre de la photo montrée par Teddy...

Intéressant, quelques témoignages d’époque sur le jazz sous l’occupation, avec des angles bien différents selon les auteurs sur le site consacré à Ray Binder, musicien qui a traversé l'époque:

http://ray-binder.pagesperso-orange.fr/preface.html
Le Figaro 13 Mai 1942:
“....Le swing est la sauvagerie, l'instinct brut. Dans la tenue, il se manifeste par des cheveux longs, des chandails, des chaussures de sport avachies.....”

En février 1942, un Festival Swing a lieu à la Salle PLEYEL au profit du « Secours National - Entr'aide d'Hiver du Maréchal » et des musiciens prisonniers et leurs familles avec toutes les vedettes du JAZZ français annoncées comme telles. Un journaliste de La Semaine à Paris, alors " politiquement correct " explique:
« Certains voient dans le JAZZ des origines étrangères. Nous déplorons qu'une jeunesse désœuvrée ait pris pour bannière le mot "swing", qui est, certes, d'origine américaine (souvenez vous des matchs de boxe ...). Mais nous préférons sourire, lorsque nous ne quittons pas le terrain uniquement musical, d'y voir le moindre rapport. Certains ensembles comme le célèbre quintette de Django REINHARDT ont certainement créé un style bien français de formule moderne ... »

Jean Claude FOHRENBACH se souvient (Jazz Hot de mars 1985) :
« En 1942, je suis revenu à Paris et j'ai eu des contacts avec un JAZZ qui existait alors d'une façon particulière, autonome et fermée, en raison du blocage total de l'Atlantique. Pour les musiciens, le JAZZ était devenu quelque chose d'essentiellement français. Pour tous les gens de ma génération (DE VILLERS, MEUNIER; la précédente avait connu des musiciens américains à Paris) les archétypes et les vedettes c'était Alix COMBELLE, Django, GRAPPELLI. Pour le public, en revanche, le JAZZ était quelque chose d'américain, donc interdit. Le JAZZ était donc extrêmement populaire, sous réserve de ne pas afficher d'américanisme, d'où la traduction de tous les standards de l'époque: Lady be Good devenait : Les Bigoudis, etc ... Les musiciens ont eu une assez belle vie professionnelle à cette époque ... Pendant l'Occupation, les gens sortaient beaucoup dans les boîtes, où il y avait au moins deux orchestres. Il y avait également des surprises-parties privées ... »

les lieux de jazz à Paris sous l’occupation, dont "La roulotte":
http://ray-binder.pagesperso-orange.fr/ ... _1944.html
« A la ROULOTTE, rebaptisée pour la circonstance : CHEZ  Django  REINHARDT quand le guitariste en prend la direction en 1944, on rencontre, aux derniers petits matins de l'Occupation, une faune bruyante et parfois inquiétante. »      (Hervé Le Boterf - La vie parisienne sous l'Occupation)
« Fin 1943, un vieux rêve de Django va se réaliser; en effet, le propriétaire d'une boîte de Pigalle lui propose d'en faire son cabaret bien à lui. Dans la  ROULOTTE, bientôt rebaptisée CHEZ  Django  REINHARDT, l'ambiance est curieuse après le couvre-feu; on y rencontre, comme dans le célèbre film " Casablanca " des officiers allemands, des Français voire des agents britanniques, l'orchestre jouant aussi bien God save the King que Bébert (popularisé par Maurice Chevalier) ou Lily Marlène ... »  (Jacques Chesnel - Le jazz en quarantaine)
« Django REINHARDT avec une petite formation comprenant son frère Joseph, Armand MOLINETTI à la batterie et le clarinettiste Gérard LEVEQUE ».  (Circulaire du Hot Club de France - mai 1944)
« Au printemps de cette année, l'établissement dirigé par Lulu de Montmartre et où se produit le guitariste devient temporairement : CHEZ  Django  REINNARDT. Il était fréquenté à la fois par des membres de la Gestapo et des agents britanniques. On demandait  (et on autorisait) souvent à Django et à ses musiciens de jouer "God save the KIng" Apparemment, leur engagement se termina avant la Libération mais la nouvelle enseigne resta au dessus de la porte quelque temps après. »   (d'après le  New Grove Dictionary of Jazz)
« Django REINHARDT et le Quintette du Hot Club de France, avec Gus VISEUR ... Une atmosphère jeune, un cadre spirituellement décoré par Rigal, un accueil sympathique : quoique nouvelle en cette rue, la ROULOTTE a déjà ses habitués et ses fidèles. »   (La Semaine à Paris, en juin / juillet)
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