Pour les pavés, ce n'est que le premier pas qui coûte, ça vaut bien les messages télégraphiques "généreux", les trolls
ou les "devinettes" bourrées de sous "entendus" inaudibles suivis de grands silences. Je ne dis rien ou presque mais je n'en pense pas plus... ----
Salut, (tiens une fille sur ce forum; champagne)
LucileG a écrit:Merci pour ta réponse !
Pour la guitare, ce n'est pas une guitare de luthier que j'achèterai quand j'aurai le niveau pour la mériter ^^ c'est une petite cigano et pour le prix, ça ne sonne pas trop mal.
Pour moi, qu'on soit débutant ou avancé, disposer d'un bon son (d' une bonne guitare) le plus tôt possible, si on aime la musique
et qu'on en a les moyens, est une excellente chose (il n'y a aucune histoire de mérite là dedans)
Tu ne prends un couteau pourri que lorsque tu n'en a pas autre sous la main et ça fait Chi...yé.
Dans ce que tu dis, on ressent ta part "académique" classique, ce qu'elle te donne de compétence mais aussi de "blocages,
et culpabilité" (découragement) à être heureuse dans les esquisses ou brouillons avec les petits défauts transitoires...
La première question est peut-être de mesurer en toi le type de plaisir (hors instrument) que te procure l' écoute de la musique
de Django (et le Jazz) en termes
d'émotions parce que c'est bien entendu le plus important pour devenir "instinctive ou spontanée".
Les ateliers auxquels tu participes sont exceptionnels et tu vas en tirer beaucoup.
Oui, prendre du plaisir, même en "travaillant". Progresser
plus vite peut-être est ce
le moins urgent .
Une semaine pour un morceau ce n'est rien (Ce sont des œuvres d' Art, il ne faut pas en douter, reproduire une oeuvre d'Art
est une sérieuse entreprise)... sans compter que tout ce qui est acquis pour un morceau nous donnera des outils pour les suivants.
Attaquer un morceau qui te parle affectivement, émotionnellement est une belle motivation
( plan de travail)Enfin, ce n'est pas une musique si simple:
j'avais un pote qui avait un niveau technique très très inférieur au mien et pourtant
et pourtant il avait un niveau technique supérieur au tien ? ( je taquine)
Tout est technique, pas seulement le solfège ou l' harmonie. Ce copain a peut-être + de guitare et de musique que tu ne l'imagines
dans des registres qui ne sont pas les tiens
On en est là où on en est, impossible de brûler les étapes: il s' agit de la musique
de
plusieurs vies; alors savoir que c'est perdu d'avance est raisonnable (cadors y compris) et pourtant aimer s' y baigner
en invité et avec un immense plaisir > Oh yesss...
qui sont capables de repiquer une rythmique à l'oreille
(ou un chorus)
Ça c'est du travail de fond ou du moins un travail auquel il faut consacrer du temps (même avec de provisoires tout petits résultats)
parce que là tu entreras alors au plein cœur de cette musique qui t’intéresse pour développer >
Ton écoute, ton oreille, ta capacité à entendre les accords, leurs enrichissements ou altérations, les accents,
les effets, la mélodie et son placement dans les mesures, la dynamique et la beauté de cette musique.
C'est extrêmement exigeant mais c'est la direction de l'autonomie musicale quasi TOTALE.
Bien sûr qu'il faut écouter Django, il est le père de ce style; ça ne veut pas dire jouer comme Django:
(
personne n'en est capable) Ce que dit Angelo est que l'imitation pure de Django est impossible
et qu' on doit penser à marier cette merveille à ses possibilités et y construire sa propre histoire pour sa propre richesse.
Oui déchiffrer ou tenter de déchiffrer quelques mesures d'un morceau qu' on aime depuis Django (avant tout)
c'est bien et c'est le travail des Princes amoureux de cette musique
( plan de travail).
C'est aussi une façon de comprendre et d'approcher la tradition
orale.
Voilà Lucile, un blabla généraliste en espérant être malgré tout dans ton sujet.
Prend ton pied avec ta guitare, avec application certes, mais *sans te poser de
questions comparatives frustrantes ou de la pression dans ces moments de bonheur là.
( * plan de travail sur soi) @+