mais il fallait savoir profiter du moment où elles avaient finalement mûri et cela se situait entre le son ferraillant des premières heures et l'extinction totale de la sonorité brillante c'est-à-dire après quelques jours ou même parfois à la fin d'une soirée en été.
Ça l' fait toujours ça, avec les Argentines / Ferraillage ( une heure ou deux, puis top son "rabouin" qui arrive / ...
Vrai que les G ne pètent plus spécialement comme il fut un temps
(deuxième salopiaudes la E aigu, pour mémoire)On m' avait dit (je n'ai pas pris le pied à coulisse pour vérifier) que l' âme des G (hors de leur filet) est plus fine que celle des B.
Une contrainte technique (et historique) sans doute incontournable du G pour obtenir le bon rendement son à cette fréquence.
Ce qui expliquerait en partie les problèmes de fragilité de cette corde (pas que sur les cordes pour manouches d'ailleurs).
Vrai aussi qu' on sollicite moins les basses (qui sont plus costaudes par nature) avec des bent(s) ou vibratos.
Sur que la largeur (la tangente) et la hauteur des frettes par rapport à la touche et leur métal plus ou moins abrasif
joue possiblement un rôle sur l'usure. ( le montage de la corde, le passage et "cisaillement" du sillet pour les cordes
fines peut être un peu aussi malgré la frette zéro...)