C'est, peut-être là qu'il faut penser à une espèce de modalité: là tu trouves toute une série de tensions intéressantes et que tu peux conserver dans une logique harmonique.
Si tu construis les gamme d'arpèges (au lieu de jouer toutes les notes de la gamme à la suite 1, 2, 3...., tu les joues en arpèges sur deux octaves 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13), tu obtiens des arpèges où les tensions apparaissent:
Exemple en Do majeur:
C Maj7 (9,11,13)
D m7 (9, 11,13)
E m7 (b9, 11, b13)
F Maj 7 (9, #11,13)
G7 (9,11,13)
Am7 (9, 11, b13)
Bm7 b5 (b9, 11, b13)
Et en La mineur Harmonique:
Am Maj7 (9,11,b13)
Bm7 b5 (b9,11,13)
C Maj7 #5 (9,11,13)
Dm7 (9,#11,13)
E7 (b9,11,b13)
F Maj7 (#9,#11,13)
G# dim 7(b9, b11,b13) autrement dit, c'est la gamme altérée jouée en arpèges.
C'est toujours le même truc que ce qui est expliqué au départ du sujet: on peut jouer des arpèges différentes sur des accords. On démarre simplement un peu plus haut dans l'arpège (sur la tierce, la quinte ou même la septième). C'est, simplement, une autre manière de penser pour arriver au même résultat. Mais ma méthode
me rassure, simplement parce que je suis face à un nombre plus réduit de possibilités. Ce n'est, peut-être pas mieux...
Bon, maintenant toute la difficulté réside dans le fait de bien choisir l'accord de substitution afin qu'il ait encore du sens dans la suite harmonique.
Là, je dois bien avouer que c'est, chez moi, resté fort à l'état de réflexion, mais je crois bien que c'est une piste intéressante à explorer.
Marcel, si je te comprends bien, c'est un truc que tu as essayé ?