Guitare Jazz Manouche

Article intéressant à voir ici, sur "l'art tsigane", de Michel-Claude Jalard :

http://www.letempsarchives.ch/Repositor ... geLabel=16

Il y a une photo de la veuve et de la mère de Django ensemble. Jalard est régulièrement cité dans les bouquins d'Antonietto.

A noter le très grand nombre d'articles sur Django & Co qu'on peut trouver dans ces archives de journaux suisses, toutes époques confondues :

http://www.letempsarchives.ch/Default/S ... &AppName=2

Par exemple ce compte-rendu d'un concert en Suisse, du 26 octobre 1949, dans le Journal de Genève :

http://www.letempsarchives.ch/Default/S ... wMode=HTML

Tres chouettes ces articles!!! merci Gasby...

Super ! bravo Gatsby !

Dommage que l'on ne trouve rien sur les derniers concerts de 1953 à Genève où Django était encore deux jours avant sa mort. Il avait rencontré le guitariste classique Lupe de Aspiazu et ils avaient discuté de la possibilité de faire ensemble un concert moitié classique et moitié Jazz en 1954. Lupe de Aspiazu sa fille qui avait neuf ans à l'époque se souvient encore de cet après-midi où Django passa chez eux à Genève. Jose joua beaucoup de Bach à la demande de Django puis Django leur expliqua comment il avait reconstruit sa technique avec son handicap et leur joua Nuages. Il partit en fin d'après-midi pour son dernier voyage vers Samois.

Wow! Vraiment? deux jours avant sa mort, Django était a Geneve? Je me rappelais pas avoir vu ca dans ses bio: a chaque fois, ca se termine en disant Apres des années ou il a laissé la guitare a l'abandon, les cordes en train de rouiller alors qu'il jouait au billard pechait, sous l'impulsion donnée par les jeunes jazzmen de St Germain, il a commencé a se remettre a la musique mais de maniere plus désabusée. Ce que tu dis ne colle pas tout a fait avec cette image... Chouette anecdote en tt cas

Oui il revenait à peine de Suisse, et le lendemain ou le surlendemain, le malheur... Là-bas déjà il se plaignait de forts maux de tête et de douleurs au bras.

oups

Je ne connaissais pas ces archives merci Gatsby !

Genève...Si ma mémoire est bonne c'est à cette occasion que Naguine aurait été très dure et lui aurait dit "je t'aurai jeté des tomates" car, sa tête, sa main et son bras le faisant souffrir, il n'a pu jouer aussi bien qu'à son habitude...

Il s'agissait là probablement des signes pré-curseurs de son AVC...

Je ne connaissais pas l'histoire avec Lupe de Aspiazu, merci "Groucho"

A+

Eh Mitch il faut toujours éviter de poster des messages à 4 plombes du mat'

Ceci dit très intéressant ce doc !

Django avait une soeur qui vivait à Genève.

Je pense que l'épisode de Naguine a eu lieu à Bâle où Django avait eu pour ainsi dire un trou de mémoire

Il y a mention de deux apparitions de Django à Bâle dans le document de Mario Schneeberger intitulé "Jazz in der Schweiz 1924-1976 Zeitdokumente des Hans Philippi aus Basel Das Verzeichnis" :


Reinhardt, Django (g)

1946/09/21
Das Quintette du Hot Club de France mit Django Reinhardt gastiert im Stadtcasino Basel: Artikel, Programmheft, Pressefotos, Widmung von Michel de Villers an H.Philippi.

Le Quintette du Hot Club de France avec Django Reinhardt est en tournée au Stadtcasino de Bâle : article, brochure du programme, photo de presse, dédicace de Michel de Villers à H.Philippi.

1953/05~
Django Reinhardt tritt während der MUBA täglich im Stadtcasino Basel auf: Annonce und Vorschau, Pressefoto. Der auf der gleichen Seite eingeklebte Nachruf auf Django von einem 20. Mai scheint aus einem späteren Jahr zu stammen.

Django Reinhardt en ce moment à Bâle pendant le MUBA chaque jour au Stadtcasino : annonce et aperçu des programmes, photo de presse. La nécrologie collée sur la même page sur Django d'un 20 mai semble dater de l'année suivante.

all of moi j'ai corrigé

Il avait vraiment des douleurs physiques importantes, je n'étais pas au courant d'un trou de mémoire. C'est jamais agréable !

En tout cas si il était allé chez le médecin le jour de son malaise au lieu d'attendre le lendemain il aurait peut-être pu faire le JATP avec Norman Granz

Roger Paraboschi m'a raconté qu'en arrivant à l'hôpital l'équipe soignante ne savait même pas qui était Django Reinhardt. Lui et ses 3 amis musiciens, venant de Paris par la N7 en voiture après un coup de fil funeste ont du dire qu'ils cherchaient un gitan avec une main paralysée de deux doigts (ou quelquechose comme çà). C'est en voyant la main gauche de Django dépasser du drap recouvrant son corps que ses amis on du admettre la cruelle vérité.