Guitare Jazz Manouche

Sur la fiche Wiki d' H.Salvador, je lis qu'il a accompagné Django en 1935 au Jimmy's Bar. Il est même mentionné que "django l'avait engagé pour l'accompagner". Bref, cette information est-elle pertinente ? Ils ont du se croiser souvent, jouer ensemble, mais de là à avancer que Salavor aie travaillé pour django...j'en doute, bien que cela puisse être plausible (certains soirs peut-être)...
Qu'en pensez-vous ?

De ce que j'ai pu lire, Django voulait engager Salvador pour le nouveau quintet. mais la conjoncture de l'époque a contraint salvador a quitter la France durant la guerre.

Pour l'anecdote, la première fois qu'il a joué avec django, il étaient cote a cote et salvador copiait les traits et les accord. Django n'aimait pas çà et les fois suivantes il l'a placé derrière lui.

Même que Django lui aurait dit :
"J'suis à deux doigts d'te virer, si tu continues!"

Henri Salvador en parle dans un document d'époque, présenté dans Trois doigts de génie.
Mais je ne sais pas si c'est vrai : c'est Salvador qui raconte, et comme il le raconte, moi je l'entends plutot comme une anecdote reconstituée apres coup que comme un vrai truc. Je ne sais pas ce que vouz en pensez ? Si vous avez d'autres sources que ce docu pour me convaincre, je suis preneur !

Salvador a joué avec Django pendant 15 jours au Jimmy's Bar en 1939 je crois.
Django a d'ailleurs enregistré une composition "At the Jimmy's Bar".

Salvador jouait souvent là-bas, ils ont programmé Django du coup Salvador a joué avec lui.
Le premier soir il jouait à côté de la batterie, et pensa "quand même un guitariste çà joue devant".
Le lendemain il se mit à côté de Django, à sa droite, et observa tout : la nuit il repensa à un cerain accord qu'il arriva à reproduire (un plan avec un mineur 6 en tremolo).
Il le joua le surlendemain et Django le regarda de suite, pas trè sagréablement surpris. Du coup le jour d'après en effet Django l'a fait asseoir de l'autre côté pour ne pas qu'il lui pique ses accords .
Dans l'interview (je n'arrive pas à retrouver de lien) Salvador joue Nuages en solo sur sa Di Mauro Chorus et dit un moment "vous savez faut pas croire,tous ces accords que je joue... c'est pas du Salvador, cest du Django Reinhardt".

Il parle aussi de quelques discusison avec Django et imite son rire ("je l'entends encore" dit-il).

Il dit que Django est comme Chopin, que c'est un "génie" que "le mot n'est pas trop fort".

A+
PS bien vu Gatsby

OK, merci pour ces infos. Donc il s'agit plus que d'une rumeur anecdotique!

Pour la seconde anecdote, l'accord m6 en trémolo donc tu parles mitch, est-ce vraiment un trémolo ou bien cela peut-il être cet effet : 48sec ?
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Quand le voicing est joué à gauche ou/et à droite de la bonne frette...

Bref, On entends clairement l'influence de Django dans cet extrait.

Non c'est pas ca. C'est vraiment un trémolo, un grosroulement sur un accord. Mais c'est vrai que ca ca sonne Django

Salvador a été bien plus influencé par les gds jazzman ricains de l'époque, car en effet, s'il a cotoyé Django un tout petit moment, il s'est servi de ce petit passage de manière oportuniste, un peu comme Hugues Auffray qui lui aussi a raconté des anecdotes sur sa fréquentation avec Django.
Néanmoins, moi j'adore les interprétations de Salvador des standarts jazz, avant qu'il n'entame sa carrière dans la variété.

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oui c'était un roulement domamge qu'on ne puisse retrouver cette interview

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19 eme minute les enfants, pour mettre des images sur les mots de big mitch


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Je ne sais plus ou j'ai lu que Salvador avait du prendre un contrat à double de temps à autre en se faisant passer pour lui histoire de pas perdre les cachets

Merci Renaud, je m'étais trompé pour l'accord il avait été repiqué après le changement de place, merci

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Pour ceux qui voudraient entendre Salvador en instrumental, cet album est un must :


Un jeu en accords fantastique, avec des accords "pleins" qui "sonnent", comme ont dit.
Pierre Michelot à la contrebasse ; Baptiste "Mac Kak" Reilles à la batterie.
Enregistré à Paris le 18 avril 1956 sous la direction de Boris Vian (CD Universal Music/Mercury de mars 2003)


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