AllezAlainRockOn a écrit:La question est la question du jeu vertical joel (accords)
Nul Doute que la sixte soit utilisée depuis fort longtemps.
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Un exemple de morceau classique (ou barroque) ou le premier degré est mineur 6 serait le bienvenu.
La verticalité découle de l'horizontalité, toujours. Donc il suffit de prendre une musique ethnique avec un bourdon en A et avec 2 ou 3 mélodies jouées dessus, si à un moment t'as un C et un F# qui se chevauchent sur le bourdon ça nous fait un A-6 (la quinte est dans le bourdon c'est la 1ère harmonique).
Sinon en classique dans le XIXe cette pratique sur les modes s'est généralisée avec Berlioz, Liszt, puis Fauré, Debussy, Ravel.
Mais même bien avant, Bach ou Mozart ont écrit des trucs si tu superposes les notes à un instant T vla les accords de fous.
Mais c'était plutôt vu comme des appogiatures à l'époque, puisque on allait souvent résoudre derrière (sans être sur un accord de Ve degré, juste une note dans le bordel qui fout la merde et revient tranquille 2 temps plus tard à sa place). Mais pendant 1 ou 2 secondes on a des accords de l'espace.
J'ai une anecdote : Il y a quelques mois en bossant But not for me avec ma femme, sur l'intro le thème en rubato je trouve un accord de fou : A-75b avec un G# dans la mélodie du chant à l'aigu ça donnait A-G-C-Eb-G# (5X5544 du grave à l'aigu), je trouvais que ça sonnait terrible à ce moment du morceau, mais je pigeais pas comment c'était possible d'avoir 7e min et 7M dans le même accord.
Je vais donc voir mon ancien prof du Big Band du conservatoire de Chateauroux (Pascal Lacore, une bête d'harmonie avec des oreilles de fou qui repique du Maria Schneider), pour qu'il m'explique. Et là il me dit : "boarf t'as qu'à voir ça comme une appogiature, écoute ça c'est Mozart" et là il me joue une partie de Mozart et il s'arrête et bing ! Mon accord hyper tendu
