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cigan a écrit:Mais ils ont raison de craindre.
Sur 120 caravanes il peut y en avoir 1 ou 2 qui ne réspecte pas les régles de la communauté et qui donnent mauvaise image pour tout les autres ...
On peux me traiter comme on veut mais quand sur parking de Samoreau on defonce les coffres sur une 10-enne de bagnoles, on peux pas dire qu'ils ont pitié ces gens là ...
Tu comprends ce que je veux dire ???
rêvant d'un premier cours de guitare avec ceux-ci
padrig a écrit:rêvant d'un premier cours de guitare avec ceux-ci
j'ai voulu faire ça quand j'avais 18 ans , et je me suis fait jeter comme une merde en me faisant traiter de gadjo !![]()
![]()
Mitch a écrit:Et bien Cosemy je te suggères d'aller justement à leur rencontre, ainsi tu mettras en oeuvre ce que tu prêches en les rencontrant et en laissant le patron "voleur patenté" (?) du super Inter enfermé dans sa petitesse d'esprit.
Les manouches sont simplement des êtres humains comme les autres, ni anges ni démons
pascal a écrit:Bof, Mitch, ma remarque n'avait rien à voir avec le politiquement correcte...
pascal a écrit:sinon, 120 caravanes ça fait effectivement du monde mais je ne suis pas certain que 120 caravanes de gadjé contiennent moins de bourrins -
idempascal a écrit:Et puis en fait, dans le fond et surtout, je m'en tape.
AllezAlainRockOn a écrit:Les manouches sont simplement des êtres humains comme les autres, ni anges ni démons
Yes...aussi.
Un mot:
partout au monde, hors notion de communauté:
il y a lui, elle... ou bien elle ou lui... et pas un seul des êtres humains
n'est identique ni tout noir ni tout vierge...
Il y a des "manouches" (des hommes) que j'aime beaucoup et d'autres non.
(vous pouvez lire: les rares manouches qui passeront là)
"Non, je ne me laisse pas prendre nécessairement par leur "tu es mon frère" de circonstance
mais j'aime aussi leur spontanéité relationnelle parfois et cette forme de respect
qu'il font semblant de t'accorder ou bien t'accordent vraiment. Mais je n'aime pas le sans gêne,
le racisme et la violence à rebours dont certains sont capables: C'est l'extrême opposé de l'immense générosité dont ils sont capables de la même façon au delà de toute norme... donc c'est pas facile à gérer tout ça. Un peuple affectif à en crever, à fleur de peau, avec toute la sensibilité, la force
mais aussi fragilité que ça induit. (ça me rappelle quelqu'un tiens...)
J'aime leur gros cœur, je n'aime pas leur manque de raison parfois ...
j'aime leur regard perçant et lucide et je n'aime pas leurs idolâtries et bondieuseries...
Je suis capable de leur dire gentiment en face, parce que j'estime que c'est
un handicap pour eux comme pour nous à affronter le réel.Et ils aiment quand tu leur dis en face
et sentent ceux qui trichent dans leurs dires (ça te donne ça la vie dure et ça t'apprend à tricher
aussi si tu as "besoin") Fiers et modestes, orgueilleux et humbles,violents et doux... que de contrastes.
Oui si on passe un peu la barrière, on trouve juste des hommes.
Alors il ne faut pas toujours laisser à voir ça, peut être (à tort ou à raison)
Toute communauté isolée socialement, de part le contexte qui lui est "offert" ou refusé,
par son repli sur elle même sur ses repères et points d'appui (légitimes ou paranos) est conduite
à se bagarrer, défier souvent les lois pour simplement survivre et pour certains, dériver gravement par manque de limites...il y va de même dans certaines cités et ailleurs...pas grand chose en face des bandits "en cols blancs".
Qui peut blâmer totalement ces peuples bafoués ou méprisés par le bon bourgeois le cul bien au chaud ou même le prolo malléable et con comme ses pieds ?
Oui dani, Django est une identité si positive pour les gens du voyage.
Je comprend ça, même si au bout du compte ça leur fait une belle jambe...
( c'est ce que je pense, parce que c'est rien un seul homme pour le devenir d'une communauté)
Mais ça aide d' avoir des phares... ça nous aide tous...
La haine est la peur, la peur de de ce qu'on ne connait pas ou qu'on ne veut connaitre que superficiellement pour ne pas bousculer ses propres valeurs.
C'est vrai pour nous tous (manouches ou pas) Il y aurait tant à dire à n'en plus finir...
tchao