Django style

A tous ceux qui adorent Django mais qui ne retrouvent pas vraiment son style dans le jeu de ses disciples actuels, je propose de lister les caractéristiques du maître, les particularités qui font que personne ne lui ressemble.
Pour ma part, je vais partir de son chorus sur "Lieberstraum" :
http://www.youtube.com/watch?v=7lNub4HU7n0
- utilisation des triades : influence de la musique classique (ex : Lieberstraum c'est "Rêve d'amour" de Liszt)
- phrasé très saccadé notamment sur les ballades (entre 1934 et 1938) souvent jouées façon tango (probablement dû à son expérience des bals)
- utilisation de la tierce mineure sur un plan majeur (0'35)
- jeu en saut de cordes sur une position d'accord pour casser le côté liénaire du jeu de guitare (0'40)
- mini-descente chromatique glissée pour lier deux notes (0'48)
- phrases descendantes entrecoupées de notes aigues : alors que beaucoup de guitaristes jouent de façon verticale, Django jouait et pensait surtout de manière horizontale à la manière d'un violoniste, comme si chaque corde représentait un clavier (0'49)
- montée chromatique à deux doigts (0'58)
- jeu en accords (1'01)
- mini-descente chromatique de l'accord en trémolo (1'04)
- variation avec phrase aigue (1'06)
- variation rythmique dans une même phrase avec notamment une accélération en sweeping (1'08)
- jeu en octave (1'13)
- hammer chromatique sur chaque note d'une triade (1'22)
- note glissée rapidement vers les aigus pour finir une phrase (1'25)
- phrase typique du tango (1'26)
- reprise du thème pour la cohérence de l'ensemble (1'30)
- double note avec cordes à vide (1'33)
- fin du chorus (1'45) : dans le Hot Club de France, Django (donc le chorus guitare) joue souvent beaucoup moins que le violon. A cette époque la guitare savait se faire désirer, ce qui n'est plus trop le cas actuellement dans le jazz manouche qui est devenu plus ou moins une musique de guitaristes avec de la guitare partout et des solos interminables...
Pour ma part, je vais partir de son chorus sur "Lieberstraum" :
http://www.youtube.com/watch?v=7lNub4HU7n0
- utilisation des triades : influence de la musique classique (ex : Lieberstraum c'est "Rêve d'amour" de Liszt)
- phrasé très saccadé notamment sur les ballades (entre 1934 et 1938) souvent jouées façon tango (probablement dû à son expérience des bals)
- utilisation de la tierce mineure sur un plan majeur (0'35)
- jeu en saut de cordes sur une position d'accord pour casser le côté liénaire du jeu de guitare (0'40)
- mini-descente chromatique glissée pour lier deux notes (0'48)
- phrases descendantes entrecoupées de notes aigues : alors que beaucoup de guitaristes jouent de façon verticale, Django jouait et pensait surtout de manière horizontale à la manière d'un violoniste, comme si chaque corde représentait un clavier (0'49)
- montée chromatique à deux doigts (0'58)
- jeu en accords (1'01)
- mini-descente chromatique de l'accord en trémolo (1'04)
- variation avec phrase aigue (1'06)
- variation rythmique dans une même phrase avec notamment une accélération en sweeping (1'08)
- jeu en octave (1'13)
- hammer chromatique sur chaque note d'une triade (1'22)
- note glissée rapidement vers les aigus pour finir une phrase (1'25)
- phrase typique du tango (1'26)
- reprise du thème pour la cohérence de l'ensemble (1'30)
- double note avec cordes à vide (1'33)
- fin du chorus (1'45) : dans le Hot Club de France, Django (donc le chorus guitare) joue souvent beaucoup moins que le violon. A cette époque la guitare savait se faire désirer, ce qui n'est plus trop le cas actuellement dans le jazz manouche qui est devenu plus ou moins une musique de guitaristes avec de la guitare partout et des solos interminables...