Benjazz94 a écrit:je suis d'accord avec le fait qu'il aurait déboulé dans le jazz avec une approche très intéressante.
il maitrisait le sweeping et un tas d'autres techniques.
J'aime bien sa version de Brazil qui est mon sens une ouverture aussi importante vers d'autre horizon.
Ce qui me semble caractéristique de Django ç'est une main droite de folie et un sens aigu de la bonne note au bon endroit du manche.
On aurait aujourd'hui surement pas la même approche de la musique à connotation "manouche" et de la guitare jazz en générale si il avait eu 10 ans de plus a donner.
D'accord aussi
Une main droite, un coup de plumeau d'une virtuosité et d'une finesse inégalées,
où même à grande vitesse il ne manque pas un temps, avec des nuances de volume et une façon de se poser dans le temps dont on pourrait parler longtemps aussi,
parce que c'est pas rien... (retards, avances, contretemps, triolets
(et trucs rythmiques carrément pas transcriptibles sur une partoche)
Mais ce qui me fascine aussi et là c'est main gauche
Il n'y a
jamais un bruit parasite ou une seule note foirée ou même semi foire
dans son jeu : Ça veut dire une marge du diable.
Le sens aigu de la bonne note, c'est sa poésie intérieure ça...
C'est dicté par ses sentiments, son état d'âme mis dans sa musique.
Si tu écoutes son jeu au ralenti, il y a un énorme travail de vibrato, de légers bents également peu perceptibles à tempo normal...le touché quoi...
Enfin voilà quoi, c'est magique...
Qu'aurait-il fait de ce jeu moderne qu'il était en train d'adopter, on ne sait pas... ça restera un mystère...il n'a pas eu le temps de personnaliser totalement son discours, c'était en chemin...