par stretch » 11 Août 2015 20:21
Jelly Roll Morton était musicien, proxénète et surtout un frimeur. Si aujourd'hui il y a des gens qui parlent de lui comme LE grand inventeur de jazz, c'est surtout à cause de sa prope invention de contes de fée. Clair, il était bien là au tout debut (long avant 1922!), il fait parti des musiciens qui jouaient cette nouvelle mode de ragtime & blues plus tout les autres infuences devenus le Jazz. Mais à part de pas mal des compos bien oubliés depuis longtemps, il n'a rien laissé au monde qui influencait l'évolution du jazz et qui l'élevait au dessus des autres musiciens du temps.
POur le bordel du style New Orleans, je partage l'opinion de Paps. Pour le mettre dans des autres mots: Chaque jouer avait ça propre place et sa propre tâche dans l'ensemble. Improvisation ne veux pas dire, que tout le monde joue ce qu'il veut ou ce qui a dans la tête (ou pas). La trompete prennait souvent le lead, la clarinette les arabesque autours, le tuba la partie de la basse, le trombone des glissando. Le tout venant des groupes marchants dans les rues pour les festivaux ou les enterrements et d'autres, dont la manque d'une contrebasse et des grand sets de percussion au debut. Avec l'organisation de la musique (pour donner la place aux solistes) et l'amélioration technique des solistes, les compos et les arrangements gagnaient en valeur. La popularisation de la musique donnait la possibilité de gagner des sous, plus des musiciens s'y mettaient et les arrangements devenaient de plus en plus grands, les groupes devenaient de plus un plus grands et nombreux. La fonction changeait. De la position de musique de bordell et enterrement (Storyville et New Orleans), les protagonistes se retrouvaient au centre d'attraction. Ils ne marchaient plus dans les rues, l'instrumentation pouvait s'augmenter/changer. Voilà, la basse remplaçait le tuba pour plus de variabilité et le développement de sonorisation aidait cette démarche. Alors, c'est plutôt la sonorité et la sonorisation qui changait l'instrumentation, et ne pas l'inverse. Les musiciens, qui pendant 10,15 ans sont denvenu des vrais professionels et des bons solistes pouvaient agrandir leur choix d'expression en choisissant la basse au lieux du tuba et la guitar au lieu du banjo, pour ne pas seulement devoir penser à être entendu du tout.
Ah, et l'improvisation, ça existe depuis l'âge de la pierre... en passant Mozart par exemple...
stretch
"Le jazz, c'est de savoir comment aller d'une faute à l'autre."