Ha oui la je saisis bien, parce que coquillette sur coquillette Satantritonne pas des masses les papilles ( même avec des nouilles bio) .Quand on prépare des coquillettes, plat que tu aimes bien, on peut bien sûr mettre une boîte de concentré de tomates et point barre, mais on peut aussi faire la sauce soi-même et là chacun va mettre les couleurs à sa façon
Si je joue sol sur un G7 c'est un peu banal mais si je joue sol dans une mélodie superposée au G7 basée sur l'accord Db7b5 ça devient une note de couleur (b5) même si le contexte harmonique sonore est toujours bel et bien un G7.
Groucho a écrit:Koké c'est toujours compliqué de voir les choses sous un autre angle mais ça vaut le coup et là on parle de tension dans la mélodie.
Pour le G7 pris isolé: G _ B _ D _ F la seule "tension" pour l'accord lui-même est le F (septième mineure, blues...triade G + un F) Si au moment de ce G7 tu joues l'arpège de G7 ça va être sympa, mais pourtant tu n'emprunteras que les notes de la gamme de C,J'imagine que si des notes créent un phénomène de tension au sein d'un accord, ça doit se répercuter dans l'arpège correspondant non?
Uniquement à l'oreille c'est pas interdit mais l' héritage, la mémoire de millénaires de musique ont posé, répertorié ( oui je sais c'est viaain) de quoi patauger "assez moins beaucoup" au lieu de vouloir réinventer ce qui existe déjà, jouer avec le coeur comme cuisiner avec le coeur n'interdit pas un minimum de savoirs culinaires ( au contraire, le savoir est un gage de liberté, c'est comme ça... ça évite la barbarie entre autres... bref )Partant de cette meme note, on peut s'amuser à chercher d'autres tensions, mais uniquement à l’oreille.
Çà aussi c'est théoriser, artisanal mais mémoriel.(Les doigts se souviendront du chemin, il faut leur faire confiance)
Oui, on peut parler sans savoir écrire... certes... mais à moins d'être tombé dans la potion magique avec un entourage qui parle très bien, c'est pas facile...Tout ça sans meme connaitre la tonalité (donc sans savoir si on joue la 9b ou je ne sais quoi...)
Tu crois que c'est assez élaboré Django ?Moi si on me dit que Django ou Eroll Garner fonctionnaient comme ça (en plus élaboré peut etre..),
je valide de tout mon coeur en y mettant toute la naïveté dont je dispose.
excuse moi pascal de toujours "chercher la petite bête", mais ce n'est pas vrai.pascal a écrit:Il a pas tort le Koké, on a pas besoin de connaitre la grammaire pour parler une langue...
Pascal
pascal a écrit:
je trouve que les gammes, ça contraste avec les arpèges, c'est pas la même fluidité, c'est pas le même esprit.
Pascal
AllezAlainRockOn a écrit:excuse moi pascal de toujours "chercher la petite bête", mais ce n'est pas vrai.pascal a écrit:Il a pas tort le Koké, on a pas besoin de connaitre la grammaire pour parler une langue...
Pascal
Pour se faire comprendre (plus ou moins bien), même oralement , il y a obligation de se
constituer une grammaire si simple soit-elle, sinon il n' y a pas de codes communs pour parler une, la même langue.
Sinon, en effet, il y a une foule de langues de transmission orale ( les patois par exemple ) mais elles ont leurs règles.
On dirait leurs "prérequis" en musique.
Ceci dit on peut être intéressant avec peu de mots à sa disposition et ennuyeux avec un immense vocabulaire.
Mais là c'est une autre question
( peut être celle d' avoir de puissantes ou poétiques choses à impérieusement raconter, sortir de ses tripes ou communiquer )
pascal a écrit:... Pour Django, la musique était probablement comme une langue maternelle...pour beaucoup, c'est loin d'être le cas...
Pascal
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