par AllezAlainRockOn » 20 Jan 2015 16:38
Je trouve que chaque morceau, comme tu le dis, avec le thème ( ce n'est pas vrai que dans le jazz) possède un climat, un esprit.
Sans être un virtuose (chacun à son niveau): il me semble que si pendant l'impro on a encore quelque part le thème
en background dans sa tête, on a les pistes pour construire un discours qui ne trahit pas et reste proche de l'esprit d' un morceau.
( ça veut dire fabriquer des phrases autour de cette ambiance intérieure à ne pas quitter. Autre axe (exigeant ), construire ses phrases
autour du thème ( Lequel n'est pas sans utiliser des portions d'arpège, de gammes, de respirations en général "cernable" et en lien avec les harmonisations ( normal) et contenant toujours beaucoup de secrets et de pistes pour l'impro )
Sûr que de se barrer dans de l'arpège direct après le thème ou dans ses plans habituels c'est moins bien
( plus mécanique aussi pour soi-même et son propre plaisir quand on s'enferme là dedans, c'est humain aussi et mieux que de rester en rade) Quoique on ne devrait pas forcement non plus se priver de quelques belles phrases personnelles sur des cadences, bien travaillées pouvant aussi passer bien sympa en "plusieurs lieux".
Nous on les connait parce que c'est les nôtres, un auditeur les découvre et ça peut le faire.
Enfin voilà , les grosses "bestiasses" ont un tel attirail à leur disposition qu'on dirait qu'ils composent en live...
C' est tout le boulot de la musique quoi... et un boulot de toute une vie pour ceux qui en font métier (pas de miracle)
Apres les plans qu'on aime mettre dans son panier, dépendent de notre sensibilité propre,
de ce qui nous parle et bien sûr de nos capacités d'action.
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AllezAlainRockOn le 20 Jan 2015 16:46, édité 1 fois au total.
Artisanal mais gratos." L' Homme n'est kune rillettes ." ( Alain De Milly: Grand Philosophe et Poète Français )
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