Je vais loin dans l'analyse oui, et elle est surement fausse parce qu'il y a ma part d'ignorance de désir et d'imagination mais bon.
Le trac chez Django ? > difficile à savoir chez lui Super Mario Maccaferri... comme il a été dit, ce n'est aussi qu'un homme.
Déjà Django n'avait pas peur de Duke et surement pas de jouer avec lui.
Une immense rencontre là...deux auras créatives faramineuses.
Un moment historique. Un grand respect et une fascination pour les deux personnes l'une envers l'autre, très certainement.
Influence réciproque entre les deux gonzes (Stef et Djan) >> indiscutable.
Comme il a été dit, Django seul n'est rien , comme chacun d'entre nous n'est rien seul...
La brulure source d'admiration Benjazz94? >>> le laisse ça aux bonne sœurs du coin...
On admire plutôt ce qu'il raconte et ça fait juste chier que ça arrive à un guitariste, une saloperie pareille.
C'est à l'intérieur qu'il avait des trucs à dire. Surement pas pour rendre hommage aux exploits de la chirurgie ( arf )
Maintenant que ça l'ai conduit a modifier la forme de son jeu, assurément.
(arpèges diminués et arpèges tout courts d'ailleurs...mais bon, il jouait les gammes aussi avec la même dextérité... faut pas rêver et ses autres doigts fonctionnaient pour les accords (heureusement)
Oui Django était très blues et c'est ce feeling là que j'aime en lui.
Il n'y procède que par des allusions ou touches de pinceau placées avec bonheur dans ses chorus.Juste ce qu'il faut.
Grappelli, oui un peu "prècieux" comme type, mais gentil, surtout lorsqu'il a pris de l'âge.
Son jeu est gai et enjoué,très beau, ça swingue fort mais ça ne syncope pas assez à mon gout.
Une magnifique petite main de haute couture,
Il lui manquait juste d'être une "brute" > Django était là pour ça.
chrisgadjo, franchement, pourquoi tu fous pas la paix à ce site en le laissant comme ça même si tu passes le relai quelques temps. En tous cas démerdez vous pour que toute la matière soit transférée... déconnez pô.
Près de l'église à Milly , ya une "maison de la culture" mais pas de boite à jazz...
j'ai 57 ans et je n'ai plus toutes mes dents.
mais t'as raison, c'est jeune.
Bien dit pour la question laborieux et sa connotation péjorative.
Oui évidement, je suppose qu'il élaborait de tels chorus à sa façon.
ya trop de richesse là dedans pour que ça tombe du ciel comme ça
Le fait qu'on ait pas les outils instinctifs de Django conduit obligatoirement à analyser
et théoriser ce qu'il a fait. Faut pas voir là une perte de la passion pour cette musique mais un vrai désir de la comprendre.
Maintenant pour ceux qui sont capable de la repiquer à l'oreille (comme moi d'ailleurs, lentement et laborieusement quand je le veux vraiment) et construire leur truc comme ça, c'est bien aussi.
De fait c'est aussi un forum de jazz en général, ici, et c'est bien que ça ne soit pas toujours axé sur le seul Django.
Je m'intéresse de plus en plus au style, mais perso je ne me ferme pas aux autres
musique.
Et ça disserte fort et c'est bien.
Nous avons le plaisir que ce site soit fréquenté par des manouches et des pointures musicales et c'est royal ça.
Que Djajngo puisse attraper une grille à la volée à la vitesse de l'éclair,
alors ça, aucun doute là dessus. Tu m'étonnes.... avec le matériel qu'il avait...
Une rigolade... (Bireli, par exemple c'est la même...) et d'autres bien sûr...
Il y a beaucoup de schémas similaires malgré tout, en jazz comme ailleurs... ce ne sont que quelques accords qui donnent les variantes au bout du compte...
En classique c'est encore pire il me semble (cadences minimales) et pourtant c'est élaboré...
T'es dur d'appeler Grappelli Sancho Pansa...( j'aurais pas osé moi
)
Je pense qu'ils était très différents et du coup, une grande curiosité l'un envers l'autre et tout ce qui en découle de créatif.
Maintenant c'est sur qu'on ne fait que supputer sur tout ça et c'est ainsi
que s'édifient les mythologies des grands personnages mêlées d'inexactitudes
et de vérités.
Cordialement >