franky a écrit:il faut connaitre la grille par coeur
ouais...c'est le minimum syndical...LCL (accords et mesures bien sur)
Ensuite
Les mesures d'une grille au début ça se compte et peu à peu, le rythme et les durées s'inscrivent en toi dans ton "inconscient réflexe" et seulement là, dans l'automatisme, tu peux commencer à t'en dégager tout en l'ayant mentalement en arrière plan sans que ce ne soit plus une contrainte mais au contraire le support totalement digéré de ton discours musical...
Sans cet arrière plan, difficile de savoir où tu en es...(logique non ?)
(perso, je pense qu'on apprend toujours une grille de plus en plus profondément,
même quand on pense la maitriser quelque soit son niveau)
Je m'explique: les combinaisons d'arrangements harmoniques, de voicings de substitutions des accords d'une grille sont quasi infinies... la grille induit également les idées d' impro....
En fait....( et c'est pas un drame mais un bonheur à mon sens)...plus ton approche est sérieuse, plus les détails de ce que tu fais seront précis et ciblés...et donc super beaux à entendre...
Dans l'idéal, on devrait rester conscient de la fonction de chaque note (chanteur solo) en relation avec son accompagnement (choristes)
Ensuite (et avant d'ailleurs plutôt) apprendre le thème, même s'il est pas en place du tout, le mémoriser... puis le mettre dans les mesures par sections en effet, ça aide...
(regarde en passant ce que chaque note dit à l'accord car ça donne les clés d'une impro pointue et dans l'esprit du morceau, les arpèges et gammes ne servant en principe qu'à agrémenter ces notes clés du thème)
Apprendre des phrases par cœur parce qu'elle sont belle oui mais pour improviser c'est le meilleur moyen de les oublier au fur et à mesure et de reproduire les mêmes plans...ceci dit de jolies phrases peuvent être des mines d'idées pour savoir agencer intelligemment les notes... en ce sens c'est utile ou alors pour se faire plaisir à jouer des morceaux exceptionnels à l'identique.
On peut prendre une phrase à Django par exemple pour voir comment il utilise un arpège et s'en inspirer pour faire autrement que de les énumérer (les arpèges) de bas en haut...
(avec Django ya de quoi faire).
Par ailleurs... on peut travailler
HYPER lentement, ça ne nuit en rien, au contraire les moindres détails sont mis parfaitement en place lorsqu'on ira vers le tempo souhaité.
Autre chose que j'ai déjà dit ailleurs mais tant pis...chaque aspect bossé sur un morceau trouvera son bénéfice dans n'importe quel morceau...(garanti arithmétique)
Ensuite à la guitare on évolue pas de façon linéaire... mais cyclique....
Un jour, ce qui mature lentement et semble stagner, fait TILT en on franchit un nouveau cap.
Maintenant LCL, je sens dans ton discours que tu voudrais mettre la charrue avant les bœufs...on voudrait tous... mais ya un taf énorme et il faut du temps.
Le tout est de garder le plaisir de faire et le plaisir du son.
(dans l'apprentissage aussi )
@+